Dream Theater - A dramatic turn of events

Chronique CD album (77:01)

chronique Dream Theater - A dramatic turn of events

Le 8 Septembre 2010 restera gravé dans la mémoire de tous les fans authentiques de Dream Theater.

Mike Portnoy, batteur et fondateur du quintet Prog new-yorkais fait part de sa décision de quitter le groupe.

Un choc. Et une question puisque l'avenir du groupe ne semble pas en question pour les 4 "J" (John, John encore, Jordan et James) : Qui pour remplacer Portnoy ? Qui pour remplacer ce showman, frontman en arrière-plan de Dream Theater ?

S'ensuit un feuilleton d'audition pour les autres membres. Un défilé de montagnes de technique et de précision dont les grands Thomas Lang et Virgil Donati.

Mike Mangini, batteur ayant collaboré avec James LaBrie, le chanteur du groupe sera retenu le 29 Avril 2011 avec dans la foulée l'enregistrement d'un nouvel album : A Dramatic Turn of Events sorti le 25 Août 2011.

 

Tournons la page de ce triste évènement pour nous intéresser à l'oeuvre.

"On the back of Angels" nous transporte quelques années en arrière à l'album Images & Words avec une amorce donnée par Petrucci (Guitare) qui pourrait nous rappeler "Pull Me Under". Tout y est. Le son Lead du clavier Jordan Rudess, les mises en bouche rythmiques de Mangini. Tout.

Faire du nouveau avec de l'ancien. Retaper un morceau qui a plus de 20 ans sans en faire du réchauffé, Dream Theater avec Octavarium a déjà prouvé son niveau de composition. C'est aujourd'hui une habitude de remonter le temps pour un rappel musical. Et c'est tant mieux.

Entre classicisme métallique et fantaisies progressistes, Dream Theater nous envoie un message. Le groupe a les choses en mains et Mangini, qui a la lourde tâche de prendre les rennes de la batterie après Portnoy se fond dans le décor parfaitement.

"Lost Not Forgotten" nous confirme la précision du quintet et l'intégration parfaite de son nouvel élément.

Après les ponts et le dernier refrain entonné par LaBrie, place aux solos.

Petrucci est comme le vin, ou un bon cantal... Il prend en force, en maturité. Il se solidifie et libère tous ses arômes en forme de croches, de bend, de tapping. Simple. Il vire le superflu pour ne garder que l'essence de ses solos. Quant au sorcier Rudess. Il réussit le pari de recycler les vieux sons de ses prédécesseurs pour les remettre au goût du jour, à sa sauce.

 

L'écoute de A Dramatic Turn of Events se poursuit en confiance avec deux morceaux, l'un léger, l'autre lourd. Lourd parce que puissant. Lourd parce que riche. Lourd grâce à un LaBrie qui vogue entre lignes de chant claires puis raillées, style dans lequel il n'est pas le plus à l'aise, mais dans lequel on apprécie l'entendre.

 

"Outcry" est un coup de coeur personnel.

C'est un morceau qui résume tout Dream Theater. Du spectaculaire, de la puissance et de la fantaisie. Toute l'histoire du groupe en 11min et 24 secondes.

James LaBrie nous offre une performance rare et laisse ensuite la place à un délire instrumental hallucinant. Une maîtrise parfaite des éléments, de l'arithmétique musicale qui débouche sur un pont vocal apaisant avant d'exploser pour un dernier refrain.

 

Enfin, l'album conclue calmement avec "Far From Heaven", "Breaking All Illusions" et "Beneath the Surface".

Entre deux titres mélodieux et doux se cache un dernier pari rigolo : "Breaking All Illusions". On croit reconnaître le début de "New Millenium" (Falling into Infinity, 1997), des inspirations venant d'Under a Glass Moon... Du Dream Theater pur. Du progressif dans les règles de l'art. On s'envole, on fait des loopings et on redresse le vaisseau sur un final majestueux.

 

A Dramatic Turn of Events était encore plus attendu que tous les autres albums du groupe. Il s'agit d'un gros tournant pour Dream Theater qui se voit obligé de changer de batteur, une pièce maîtresse dans la composition des morceaux.

Alors en bon fan, on guette la première erreur, la première faille. Il n'y en a pas.

C'est un album complet, accompli.

Encore une fois les new-yorkais nous montrent leur savoir-faire en matière d'écriture. Et Mike Mangini s'incorpore parfaitement au mélange.

 

Reste à voir ce que nous offrira le prochain album éponyme Dream Theater.

photo de Hugues d'Òc
le 11/07/2014

6 COMMENTAIRES

Eric D-Toorop

Eric D-Toorop le 11/07/2014 à 13:07:59

Welcome in the jungle ^^

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 11/07/2014 à 13:23:47

Bienvenue Oc.

el gep

el gep le 12/07/2014 à 14:00:03

Bonjour.

cglaume

cglaume le 13/07/2014 à 16:56:30

Un peu de progressif, ça ne peut pas faire de mal à CoreAndCo: Salut Hugues !

R.Savary

R.Savary le 14/07/2014 à 15:23:29

Mike Portnoy ne voulait pas, je crois, au départ quitter le groupe, il souhaitait qu'il - le groupe - fasse une pause mais ses autres camarades n'étaient pas du même avis et l'ont ejecté. C'est ce qu'il disait dans les interviews

Hugues d'Oc

Hugues d'Oc le 15/07/2014 à 17:38:31

Ca y est je me suis inscrit !

Merci tous. Et non le progressif ne fait pas QUE mal à la tête ! ;-)

@R.Savary : c'est jamais sans casse. Néanmoins, il me semble qu'ils restent tous en bons termes. Le groupe ne voulait surement pas arrêter le train à un telle allure. Pour moi ils ont eu raison.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

anonyme


évènements

  • Seisach' metal night #5 et les 20 ans de COREandCO !
  • Seisach' metal night #5 et les 20 ans de COREandCO !
  • Bongzilla + Tortuga + Godsleep à Paris, Glazart le 14 mai 2024
  • Devil's DAY #2 à Barsac (33) les 18 et 19 mai 2024