The Glad Husbands - Safe Places

Chronique CD album (40:59)

chronique The Glad Husbands - Safe Places

C'est sûr qu'en appelant leur nouvelle livraison Safe Places, The Glad Husbands n'imaginait pas à quel point, ce serait annonciateur d'un printemps sous Covid (19e du nom) qui aura emporté un bon paquet de certitudes.

Comme s'il fallait y voir un signe pour eux, l'artwork de l'album, reflète aussi ce temps faussement serein. Il est signé Aaron Lawrance, rarement en panne d'inspiration

- " 

hey eric,
 

i do not know the meaning of the artwork, alberto helped with the concept.

the landscape is artificial and the dome separates those within from the dangers outside.

i think its meant to show something similar to the story brave new world, where things look ideal but everything is wrong." - Aaron Lawrance

 

Oui pour rappel, nos amis viennent de Cuneo,... en Italie... Où le printemps 2020 fut funeste comme jamais.

 

Des maris heureux (ce blaze, quand même) on garde en mémoire un God bless the stormy weather sorti un pleine bourre A Tant Rêver du Roi, Choochooshoeshoot, Fordamage et autre Calva, Pau étant devenu la capitale de l'amphétamine et du reptile de ce début de décennie 2010.

Album honnête, cinglant, propre dans ses cassures de tons, God bless the stormy weather est ce type d'album que l'on redécouvre par hasard au fond de la boîte à chaussures et on se laisse emporter dès les premières mesures. La vague Math brol- Noise frappée étant retombée, il reste presque 10 plus tard une belle poignée de survivants. Et à l'instar d'un Ventura très en forme, The Glad Husbands en remet une sacré louche.

 

Dans cette période de sublimation de l'Ultra-capitalisme et des excès engendrés qui nous pètent à la gueule, The Glad Husbands fait partie des petits, des sans voix, des ouvriers durs au mal. Jamais récompensés même pas valorisés, sauf par leurs pairs. The Glad Husbands ne gagnera aucun trophée. Mais ils seront toujours là.

La force, une nouvelle fois, à cette immédiate honnêteté dans le propos. Sûrs de leurs références, la même poignée de disques sous le bras, Tad, Mudhoney, Melvins, Jesus Lizard, le même réglage d'amplis en prime, labourant ce sillon – bien plus que du grunge - avec force et élégance que l'on retrouve notamment dans les variétés de chant entre rage et expression soignée.

Le ton désabusé est toujours combatif, la frappe rythmique ne permet aucun atermoiements et les guitares en duo ou en duel rappellent que le rock dur est loin d'être mort.

photo de Eric D-Toorop
le 22/07/2020

3 COMMENTAIRES

pidji

pidji le 22/07/2020 à 09:48:13

C'est vrai qu'il est chouette cet artwork. pour la musique, pas encore écouté 😂

el gep

el gep le 22/07/2020 à 14:18:36

Me rappelle l'escellent "The Dome" de Mr. King!
Hein de la musique? Où ça?

el gep

el gep le 22/07/2020 à 14:18:57

pfff: excellent voulais-je dirsmre.

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