THE CHARIOT + DEAD LIKE YOU + ALTESS le 03/09/2006, La Scène Bastille, Paris (75)

Dimanche 3 septembre 2006
Salle : La Scène Bastille
Paris (75)
C'est tout fraîchement revenu de vacances, le teint encore hâlé (pour quelques jours encore), que je m'en vais d'un bon pas enjoué vers la scène bastille, salle que je connaissais absolument pas avant aujourd'hui. Le temps de me joindre à des têtes connues à l'entrée de la salle et de parlementer un petit peu et il est déjà 18h30 : pour une ouverture des portes affichée à 18h, on tombe bien dans le retard habituel. On rentre dans la salle, qui est ma foi assez bien foutue, mais chose bizarre: pas de coin « merchandising » et 2e chose bizarre : la bière à 5€! heu, la nan les gars ça va pas être possible, autant aller boire un coup dans une brasserie du 8e dans ce cas, c'est ridicule. Ce ne sera finalement que vers 18h45 que les 4 parigots d'ALTESS monteront sur scène, pour leurs règlages d'avant-show...
Ayant déjà assisté à une prestation d'ALTESS, je savais globalement à quoi m'attendre (même si celle-ci s'était déroulée dans le squatt de la miroiterie à l'accoustique toute hem... « squattesque ») et que je n'allais pas être déçu. En dépit de problèmes de jacks de gratte qui surviendront plusieurs fois au cours de leur set, les ALTESS ont vraiment assuré le spectacle comme des brutasses qu'ils sont. Toujours autant de fougue, d'énergie, de plaisir scènique...Les titres tirent globalement vers un Hardcore à tendance rock'n'roll avec quelques passages planants voire hypnotiques, mais la tendance générale demeure assez speed tout de même; soyons francs. Le duo rhytmique basse/batterie est très en place: un batteur métronomique qui semble vouloir briser son kit à tout instant et une basse bien présente (peut-être même trop, en rapport avec la guitare) au son assez rond et plaisant (et qui sera également bien maltraitée en fin de set par son propriétaire). Le chanteur, quant à lui, fera quelques aller/retour dans la fosse dont le dernier lui causera une légère chute, mais rien de grave: le bonhomme continuera à arpenter la scène jusqu'au bout. Le combo nous aura gratifié de quelques titres qui figureront sur leur EP qui sortira bientôt – apparemment – et je peux vous assurer que certaines envoient bien du bois, ça tabasse bien.
Bon, le temps de changer le matos sur la scène et on échange des commentaires sur ce qu'on vient de voir; globalement le set des parisiens a plu et ça ne m'étonne pas. Malheureusement je n'aurai pas le droit à la traditionnelle mousse d'entre-set ce soir; au regard des prix prohibitifs pratiqués par cet établissement je préfèrerais le boycott à la réhydratation (et oui, je n'ai pas peur de mettre ma vie en péril pour le zine).
Il n'est 'que' 19h25 et les mècheux de DEAD LIKE YOU sont sur scène: lookés, d'aucuns diraient même stéréotypés « émomaïspeycestaïle » , les jeunots règlent leurs instruments, et quelques problèmes de sons par la même occasion, avant d'entrer dans le vif du sujet. Bon, je ne m'éterniserai pas sur leur prestation: une succession de clichés autant dans l'attitude que dans la musique (à forte tendance émo/metalcore - avec synthé - d'après ce que j'ai pu capter de leurs compos). Rien de bien original là-dedans avec, en prime, une bonne fournée de pains ici ou là... Une mention spéciale au chanteur/synthé (excédé telle une diva, à la fin du set) qui s'en prendra à ses accolytes à plusieurs reprises devant toute l'assemblée, jetant l'anathème sur son pauvre batteur à maintes reprises; c'était vraiment pas nécessaire de te montrer sous un tel jour, garçon...tant pis.
Après 25/30 minutes de set seulement, les DEAD LIKE YOU s'écclipsent donc pour laisser la place au groupe de Douglasville tant attendu. On attendra, finalement, pas tellement longtemps avant que les charettes ne soient prêtes à démarrer, juste quelques minutes de plus histoire de régler un problème de basse et c'est parti...
Une petite intro composée d'une musique sombre avec des extraits de dialogues de film et ça enchaîne direct avec 'Before there was Atlanta there was Douglasville', la bande à Josh Scogin semble pleine d'énergie mais le public ne répond pas à 100%, on sent qu'il manque un petit quelque chose au départ de ce set; le guitariste est sans cesse ennuyé par son son de guitare qui disparaît puis réapparaît (problème de jack?) . De plus, le dernier changement de line up chez THE CHARIOT étant assez récent, les zicos gardent un semblant de retenue pour certains titres, pas encore rodés à 100% il faut croire... Mais ça ne fait rien, le set s'améliore au fur et à mesure du temps et le public finit par se bouger un peu plus, Josh donne tout ce qu'il a durant les titres (sautant, fracassant son pied de micro, arpentant la scène dans tous les sens) et se montre très locace avec le public durant les blancs. Le bassiste – à la coupe de cheveu improbable, interdite depuis 1912 je pense – se lâche vraiment vers la fin du set pendant que le guitariste essaye de faire face à ses problèmes techniques et assure bien ses parties tant bien que mal. Côté setlist, le groupe nous servira l'intégralité de leur dernier EP « Unsung » avec en prime deux inédits. L'heure n'étant pas très avancée à la fin du set (20h50 environ), Josh demande s'il a le temps pour faire du rab: et c'est finalement à un titre de plus auquel nous aurons le droit – un autre inédit, très court, d'environ 1min30/2mins qui bastonne sévèrement du début à la fin, donnant lieu à un chaos total dans le pit. Les 3 inédites que le chariot nous a jouées ce soir figureront sur leur prochain album qui sortira en début d'année prochaine, d'après Jeff, on attend ça...
On quittera donc la scène bastille avec un arrière-goût de trop peu tout de même; les titres étant assez courts cela donne un set relativement réduit, mais ça ne fait rien, les ricains semblaient satisfaits et ont invité le public à aller les rejoindre dehors, à côté de leur van, où ils y ont installé un stand « merch » improvisé. On ne regrettera pas, en tout cas, d'y avoir vu ce soir les ALTESS qui nous ont sorti un set très bon, et on aurait d'ailleurs préféré les voir ouvrir directement pour THE CHARIOT plutôt que DEAD LIKE YOU, dont on peut décidémment se demander quid de leur précence sur cette affiche, bref... Un petit mot tout de même sur Hold On prod auquel on doit bon nombre de dates de qualité sur la capitale et que l'on se doit d'encourager à continuer comme ça, merci les gars.
Ayant déjà assisté à une prestation d'ALTESS, je savais globalement à quoi m'attendre (même si celle-ci s'était déroulée dans le squatt de la miroiterie à l'accoustique toute hem... « squattesque ») et que je n'allais pas être déçu. En dépit de problèmes de jacks de gratte qui surviendront plusieurs fois au cours de leur set, les ALTESS ont vraiment assuré le spectacle comme des brutasses qu'ils sont. Toujours autant de fougue, d'énergie, de plaisir scènique...Les titres tirent globalement vers un Hardcore à tendance rock'n'roll avec quelques passages planants voire hypnotiques, mais la tendance générale demeure assez speed tout de même; soyons francs. Le duo rhytmique basse/batterie est très en place: un batteur métronomique qui semble vouloir briser son kit à tout instant et une basse bien présente (peut-être même trop, en rapport avec la guitare) au son assez rond et plaisant (et qui sera également bien maltraitée en fin de set par son propriétaire). Le chanteur, quant à lui, fera quelques aller/retour dans la fosse dont le dernier lui causera une légère chute, mais rien de grave: le bonhomme continuera à arpenter la scène jusqu'au bout. Le combo nous aura gratifié de quelques titres qui figureront sur leur EP qui sortira bientôt – apparemment – et je peux vous assurer que certaines envoient bien du bois, ça tabasse bien.
Bon, le temps de changer le matos sur la scène et on échange des commentaires sur ce qu'on vient de voir; globalement le set des parisiens a plu et ça ne m'étonne pas. Malheureusement je n'aurai pas le droit à la traditionnelle mousse d'entre-set ce soir; au regard des prix prohibitifs pratiqués par cet établissement je préfèrerais le boycott à la réhydratation (et oui, je n'ai pas peur de mettre ma vie en péril pour le zine).
Il n'est 'que' 19h25 et les mècheux de DEAD LIKE YOU sont sur scène: lookés, d'aucuns diraient même stéréotypés « émomaïspeycestaïle » , les jeunots règlent leurs instruments, et quelques problèmes de sons par la même occasion, avant d'entrer dans le vif du sujet. Bon, je ne m'éterniserai pas sur leur prestation: une succession de clichés autant dans l'attitude que dans la musique (à forte tendance émo/metalcore - avec synthé - d'après ce que j'ai pu capter de leurs compos). Rien de bien original là-dedans avec, en prime, une bonne fournée de pains ici ou là... Une mention spéciale au chanteur/synthé (excédé telle une diva, à la fin du set) qui s'en prendra à ses accolytes à plusieurs reprises devant toute l'assemblée, jetant l'anathème sur son pauvre batteur à maintes reprises; c'était vraiment pas nécessaire de te montrer sous un tel jour, garçon...tant pis.
Après 25/30 minutes de set seulement, les DEAD LIKE YOU s'écclipsent donc pour laisser la place au groupe de Douglasville tant attendu. On attendra, finalement, pas tellement longtemps avant que les charettes ne soient prêtes à démarrer, juste quelques minutes de plus histoire de régler un problème de basse et c'est parti...
Une petite intro composée d'une musique sombre avec des extraits de dialogues de film et ça enchaîne direct avec 'Before there was Atlanta there was Douglasville', la bande à Josh Scogin semble pleine d'énergie mais le public ne répond pas à 100%, on sent qu'il manque un petit quelque chose au départ de ce set; le guitariste est sans cesse ennuyé par son son de guitare qui disparaît puis réapparaît (problème de jack?) . De plus, le dernier changement de line up chez THE CHARIOT étant assez récent, les zicos gardent un semblant de retenue pour certains titres, pas encore rodés à 100% il faut croire... Mais ça ne fait rien, le set s'améliore au fur et à mesure du temps et le public finit par se bouger un peu plus, Josh donne tout ce qu'il a durant les titres (sautant, fracassant son pied de micro, arpentant la scène dans tous les sens) et se montre très locace avec le public durant les blancs. Le bassiste – à la coupe de cheveu improbable, interdite depuis 1912 je pense – se lâche vraiment vers la fin du set pendant que le guitariste essaye de faire face à ses problèmes techniques et assure bien ses parties tant bien que mal. Côté setlist, le groupe nous servira l'intégralité de leur dernier EP « Unsung » avec en prime deux inédits. L'heure n'étant pas très avancée à la fin du set (20h50 environ), Josh demande s'il a le temps pour faire du rab: et c'est finalement à un titre de plus auquel nous aurons le droit – un autre inédit, très court, d'environ 1min30/2mins qui bastonne sévèrement du début à la fin, donnant lieu à un chaos total dans le pit. Les 3 inédites que le chariot nous a jouées ce soir figureront sur leur prochain album qui sortira en début d'année prochaine, d'après Jeff, on attend ça...
On quittera donc la scène bastille avec un arrière-goût de trop peu tout de même; les titres étant assez courts cela donne un set relativement réduit, mais ça ne fait rien, les ricains semblaient satisfaits et ont invité le public à aller les rejoindre dehors, à côté de leur van, où ils y ont installé un stand « merch » improvisé. On ne regrettera pas, en tout cas, d'y avoir vu ce soir les ALTESS qui nous ont sorti un set très bon, et on aurait d'ailleurs préféré les voir ouvrir directement pour THE CHARIOT plutôt que DEAD LIKE YOU, dont on peut décidémment se demander quid de leur précence sur cette affiche, bref... Un petit mot tout de même sur Hold On prod auquel on doit bon nombre de dates de qualité sur la capitale et que l'on se doit d'encourager à continuer comme ça, merci les gars.
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