Covenant - Nexus Polaris
Chronique CD album (43:28)
- Style
Metal Extrême Symphonique - Label(s)
Nuclear Blast - Date de sortie
24 mars 1998 - Lieu d'enregistrement Woodhouse Studios
écouter "L'album entier"
l y a quelques temps, je recevais un message pour « discuter de choses sérieuses, comme la tournée Nexus Polaris de Covenant ». Ce à quoi je répondais que cet album ne devait pas être un album si important puisqu’il n’était même pas chroniqué sur CoreAndCo.
Quoi ?! Tu te fous de la gueule? Nexus Polaris, pas important ?
« pas chroniqué sur CoreAndCo », il est temps de combler cette lacune.
Rappel des faits. Covenant est né en Norvège au début des années 1990, comme un grand nombre de formations. À cette époque, elle est composée de deux musiciens, multi instrumentistes, Blackheart / Thanatos et Nagash (Troll, Dimmu Borgir…). Sous forme de duo, ils enregistrent deux démos suivi d’un premier album In Times Before the Light, qui a été la première sortie du label anglais Mordgrimm.
La haute qualité de ce premier album, mais aussi la frénésie qui frappait les dirigeants de maisons de disques et les poussait à signer tout ce qui venait de Norvège, font que pour son deuxième disque, le duo rejoint l’écurie de Nuclear Blast. Direction le réputé Woodhouse Studio, sous la supervision de Siggi Bemm, avec un line-up gonflé à la testostérone, digne du premier Borknagar. Nagash - basse, chant Blackheart – guitare, Astennu (Dimmu Borgir) – guitare, Hellhammer (Mayhem…) - batterie, Sverd (Arcturus) - claviers, Sarah Jezebel Deva (Therion, Cradle of Filth…) - chant.
Avec son Black Metal symphonique et mélodique, Nexus Polaris est plus proche de Ode To The Nightsky que de Entroned Darkness Triumphant, il parvient à conserver un côté extrême malgré l’aspect bombastic des huit morceaux (pour un peu plus de quarante trois minutes), loin des classiques et des poncifs qui déjà pointaient leur nez, la batterie n’est pas supersonique, les guitares ne sont pas systématiquement en tremolo et les claviers sont spatiaux. Sous ses atours Black Metal se cache et se révèle à mesure des écoutes un album qui va chaercher beaucoup ,plus loin, à mille lieues de se montrer unidirectionnel : BM, Power Metal, Folk, Prog… Nexus Polaris est tout ça à la fois qui il est bien plus que la simple addition de ces éléments constitutifs.
Il n’y a qu’à écouter « Bizarre Cosmic Industries » ou « Dragonheart » pour s’en convaincre. Le reste des titres est à l’avenant, il n’y a pas un seul temps mort ou morceau plus faible entre « The Sulphur Feast », monumentale ouverture, « Bringer Of The Sixth Sun » ou le référentiel « Chariots Of Thunder », mais jamais le groupe ne tombe dans la redite, chaque composition ne s'engageant jamais sur le même chemin, offrant un album complexe, moderne et extrêmement bien produit.
2 COMMENTAIRES
cglaume le 29/09/2024 à 11:09:14
Mince : je devais avoir 20 ans de moins la dernière fois que j’ai écouté cet album ! 👴🏻
el gep le 29/09/2024 à 11:40:05
Pareil... plus de 20 ans, ahah !
J'en garde un très bon souvenir.
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