ATREYU + NORMA JEAN + HE IS LEGEND le 19/04/2005, La boule noire, Paris (75)

ATREYU + NORMA JEAN + HE IS LEGEND (report)
Il est 18h50 en ce mardi 19 avril et, pour une fois, je ne suis pas en retard quand je pénètre dans la boule noire. La salle est clairsemée pour l'heure – normal en même temps - et je me dis que j'aurais pas à poireauter longtemps avant le premier set de la soirée qui est HE IS LEGEND. Le temps de commander une petite bière: j'en profite le bar est quasi vide, et je me rends compte de 2 conneries: 1- j'ai pas penser à manger avant de venir (ça c'est très con, je vais crever la dalle à la sortie, pô malin) et 2- j'ai oublié mes boules quiès; ce qui veut dire que je devrais me cantonner à l'arrière de la salle si je ne veux pas me retrouver avec un acouphène de la mort pendant 2 jours (bon, le bar est tout à l'arrière dans cette salle, donc je devrais survivre).

Bref, 19h15 la salle s'éteint et les HE IS LEGEND prennent place. J'avais vaguement écouté quelques titres avant ce soir, histoire de pas trop jouer le touriste et j'étais un peu resté sur ma faim... Et bien là, force est de constater que c'est pas si mal que ça en fait: du rock aux relents punkoïdes matiné de passages métoul; ça hume bon le vieux truc du sud des USA mais c'est assez plaisant. Le chanteur, en revanche, a des attitudes qui me font beaucoup penser à celui de THE USED (groupe que je n'affectionne pas particulièrement) d'où une certaine réticence de ma part au début. Le rendu est vachement wock'n'woll et les passages punk à la REFUSED sont bien cool, même si les transitions sont difficilement captables, dû à un son pas encore tout à fait au point... Le set passe ainsi et on se retrouve vers 19h50, la boule noire à nouveau éclairée. Je me reprends alors une autre bière – bah ouais faut bien meubler la mise en place du matos – et là, comme pour MASTODON (décidément), des mecs me demandent comment était le premier groupe; je leur donne donc mon point de vue: pas mal mais pas je suis pas complètement convaincu... De là nous discutons et j'apprends qu'eux aussi sont venus (en provenance de Bourges) pour NORMA JEAN, en attendant le show de GOJIRA à l'affiche du 'printemps' cette année. Bref, bien le bonjour en passant messieurs si vous lisez ce report ;) .

De fil en aiguille, elle (l'aiguille) finit par atteindre 20h et de nouveau l'obscurité remplit la salle une fois les soundchecks terminés, mais pas de musique d'entrée pour cette fois. Je deviens tout fébrile en entendant les premières notes de 'Memphis will be laid to waste' (LA chanson qui m'a fait découvrir ce groupe) et la suite me donne raison : c'est ENORMISSIME!!!!!! les manches de grattes volent dans tous les sens et, cependant, les riffs de la chanson sont ultra fidèles, c'est du pur bonheur!! je pensais que seul THE DILLINGER ESCAPE PLAN pouvait jouer de cette manière mais appremment: non. Et ça devient du pur délire quand Scottie (2e gratte + chant, que je reverrais à la fin – cf la fin du report - ) s'accroche avec ses jambes sur le rack de lumières en laissant son corps suspendu TOUT EN CONTINUANT A JOUER!!! Et il entame même le début de 'The entire world is counting on me, and they don't even know it' (titre d'introduction de leur 1er album « Bless the martyr and kiss the child ») toujours suspendu. J'ai rarement eu l'occasion d'assister à un show aussi intense et violent (dans le bon sens, bien sûr) que celui-ci, c'est dans une autre dimension que nous emmènent les NORMA JEAN... Pour rester terre à terre, on aura eu le droit à un medley des deux albums et en ce qui concerne le 2e « Ô god the aftermath » ce seront 'Bayonetwork' (que le public a l'air de connaître), 'vertebraille' et 'dillemmachine' qui seront joué ce soir. Un set très court (35 mins seulement, c'est dur de ne pas être tête d'affiche) qui est cloturé par 'creating something out of nothing , only to destroy it' tirée de « bless the martyr... » mais qui me laisse quand même sur les genoux, j'y étais à fond je dois avouer et la chair de poule m'a parcouru pour presque toutes les chansons: NORMA JEAN dégage vraiment quelque chose d'unique, de sombre, de violent mais positif à la fois: un défouloir absolu et extrême.

Bon, passons maintenant à ATREYU, la « Headline » de la soirée. Soyons franc: je n'ai jamais vraiment été attiré par ce groupe et je ne m'attend pas à ce qu'ils surpassent le set que je viens de voir mais on ne sait jamais. Aidé de mes collègues de Bourges, j'apprend à discerner quelles chansons sont du premier ou deuxième album, mais ça ne fait pas grande différence pour moi... le côté super mélodique associé au « revival » des vieux riffs des 80's accomodés à une sauce plus contemporaine ne me séduit pas. Je m'ennuie pendant tout le set, alors que les mains des fans de ATREYU appartenant, pour la plupart, à la communauté « émostaïle- jemhabilleennoiravecdumaquillageettoutpaskec'estcool » se lèvent sans arrêt pour les refrains. J'en profite donc pour échanger 3 ou 4 mots avec le basssite de NORMA JEAN et le féliciter par la même occasion...Je tiens tout de même à rendre hommage au batteur d'ATREYU qui assure toutes les parties « chantées » tout en imposant son jeu bien couillu, on en vient même à se demander à quoi sert leur frontman... AH, si!!! je suis con! Bien sûr, c'est évident: il fallait un beau gosse ....

Après les 50 mins du set, je saisis Scottie (le guitariste, et chauve-souris à l'occasion, de NORMA JEAN) au vol - profitant de son passage devant le bar – pour discuter une dizaine de minutes avec lui. Le gars est super souriant, ravi de la conversation: je les félicite encore et c'est sincère (je suis pas le genre à lécher des arrière-trains), on parle de son numéro de cirque au début du set, de la courte durée de celui-ci, de leurs relations (excellentes) avec THE CHARIOT où officie leur ancien chanteur Josh, de Paris et, Ô scoop!! de leur retour en Europe en septembre/octobre après le soundsoftheunderground tour au states. Et cette fois-ci, il me l'a promis, ils seront en tête d'affiche! Par contre, je n'ai pas réussi à soutirer le nom des groupes les accompagnant mais ils ont apparemment hâte de revenir. Et pour le coup, bender, Ô chef adoré! fais jouer tes relations, je m'en fous démerde-toi mais accorde moi une interview avec eux, une vraie!!!
photo de Mat(taw)
le 29/05/2007

1 COMMENTAIRE

Jull

Jull le 16/08/2014 à 04:52:59

Putain j'y etais a ce concert mon Roux!!!! Meme impression a l'epoque et je ne connaissais quasiment par Norma Jean...

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