Every Time I Die - Gutter Phenomenon

Chronique CD album (34:26)

chronique Every Time I Die - Gutter Phenomenon

On a beau dire, les gros labels qui s'associent avec d'autres labels plus indés ça a quand même du bon. Et c'est le cas avec Roadrunner, qui a choisi de faire bénéficier à tous les poulains de Ferret Records d'une plus large distribution à travers le vieux continent. Grâce à cela on trouve plus facilement des groupes de talent comme Every time I die dans les rayons de nos disquaires préférés et ça ne peut que nous réjouir. Car après « Last night in town » puis « Hot Damn », il a fallu patienter 2 ans après ce dernier pour tenir ce « Gutter Phenomenon » - qu'on peut désormais trouver un peu partout. Le précédent LP « Hot Damn » avait véritablement révélé le combo à la face du monde coreux et nos gaillards ont fait souffler un vent d'air frais sur la scène avec leur Hardcore'n'roll si jouissif. Et là où ce fameux précédent LP avait étonné en alternant les genres et en imputant un côté plus fun, « Gutter Phenomenon » enfonce carrément le clou et pose le groupe en seul et unique représentant d'un style bien à eux.

 

"Apocalypse now and then" ouvre le bal et on retrouve Every time I die en très grande forme, aucun doute. Les ingrédients de « Hot Damn » sont bien présents et la production de Machine fait encore gagner en puissance les riffs de tueurs de Jordan Buckley, du coup la sauce prend encore et on se laisse complètement entrainé dès les premières secondes. Et même si Keith, frère de Jordan et chanteur de son état, nous fait découvrir qu'il aime toujours pousser la chansonnette de temps en temps ça ne tombe jamais dans le mielleux et ça s'intègre tout à fait dans les morceaux. Définir la musique de Every time I die est assez compliqué, à l'image de leur musique elle-même: sorte de croisement entre un H*C chaotique haché (certains passages ne sont vraiment pas simples) et un putain de rock'n'roll ultra péchu, on ne sait jamais à quoi s'attendre au détour d'un riff avec ce groupe et c'est indéniablement ce qui fait sa force. Des titres comme « Bored Stiff » sont tout à fait représentatifs d'Every time I die: parfois une voix chantée avec des choeurs dans un bon refrain « radio » qui est aussitôt suivie d'un passage lourd et syncopé: Que du Bonheur!! (comme dirait Thierry Gilardi). « Tusk and Temper » est également un titre énorme et surtout ultra énergique; car - à l'image d'un groupe comme Refused - il se dégage des morceaux d'Every time I die une patate indescriptible, et ceux qui les ont déjà vu sur scène ne me contrediront pas: une vraie déferlante ce groupe en live...

Quand, en plus, un titre : 'champing at the bit' - que dis-je: une tuerie!!!! - nous permet d'entendre Daryl Palumbo (GLASSJAW / HEAD AUTOMATICA) alors là je dis : encore!!! A noter aussi la participation de Gerard Way de MY CHEMICAL ROMANCE (bliygklièyv kliy... ah pardon, je viens de vomir) sur 'Kill the Music'. Et tout le reste de l'album est tout simplement trop bon: jouissif du début à la fin!!! Bref dur de trouver des trucs à dire quand rien est à jeter, tout y est et sans tomber l'excès d'un côté ou d'un autre; ça joue vite, ça joue fort et en y ajoutant le petit plus technique pour le fun... Et le leitmotiv dans tout ça, qu'en est-il du message? Et bin tout est dit dans 'Guitar and Fathered': « Fuck you we're gonna party tonight!! ». Voilà.

 

Allez j'arrête d'en faire des tonnes et je ne vous conseillerais qu'une seule chose: achetez-cet album et surtout allez les voir en live si vous en avez l'occasion; c'est du grandiose!!!

photo de Mat(taw)
le 08/09/2005

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