Terror - Live By The Code

Chronique CD album (26:45)

chronique Terror - Live By The Code

Hey, t’as vu que je n’étais pas là ces dernières semaines ? Je t’ai manqué ? Même pas un peu ? Vas y avoue… Je suis sûr, t’étais à UN DOIGT de lancer une alerte enlèvement avec chapelle ardente devant les bureaux de COREandCO, photo sur des briques de lait, message sur le mur de Jacques Pradel et tout le toutim. Même que t’as pensé que j’étais plus fort que Dupont de Ligonnès. Là, je te comprends. Maintenant que je suis revenu, on va trancher dans le vif direct ; je n’ai jamais été fortiche pour les cérémoniaux. Une cordiale poignée de main, un « I like » suffira. Tu pleureras après, ce soir, quand tu seras dans ta couette. Oui, parce que le Fatbastard revient et c’est pas pour chiner de la porcelaine. On va causer du dernier LP de Terror. LAHC, mon petit bonhomme…

 

Bien entendu, il sera inutile que je vous fasse un récap’ wiki style du combo. Terror est désormais bien installé en division d’élite du hachixé mondial. Et leur dernier né, Live By The Code, à défaut d’être une renaissance stylistique, s’avère être l’énième confirmation. L’énième confirmation que les californiens peuvent attendre la concurrence tranquille, en mode campeur sur Call Of Duty avec la map qui va bien. Terror version 2013, c’est autant de testostérone que dans un échantillon d’urine de Mister T. Terror version 2013 c’est aussi autant de surprises qu’un épisode de Columbo. En clair : du tout droit, du frontal mais du qui fait mal quand même.

 

Avec une production de plus en plus typée metal (il suffit de se remettre Lowest Of The Low dans les esgourdes pour comparer), Live By The Code ne brille pas forcément par l’excellence de ses compos, mais plus par sa maitrise à fournir 11 poutrasses ultra calibrées. Live By The Code, un album au métier. Terror déroule, Terror défoule. Pas de jolie enluminure ni de contrepied, les californiens lâchent les chevaux de la première à la dernière seconde.

 

Récemment enrôlé chez Victory Records qui manquait cruellement de patrons, le combo montre un bel exemple de hardcore fédérateur mêlant l’esprit old school à la puissance du new school, la patte d’un Vogel acérée et le son 2013 en plus (merci au mec qui a inventé le trigger au passage). Parce que Terror, c’est un peu plus que des albums d’une demie heure ultra patator. Le groupe sait d’où il vient (NYHC émigré vers le Pacifique) et s’attache à montrer toute cette frange de 30 ans de contre-culture américaine qu’est le mouvement hardcore. Il suffit de se mettre le clip de « The Most High » dans les prunelles pour s’en assurer. On est à un chouïa du ashtag muséographique. Pas loin du ashtag auto-couronnement masturbatoire non plus. Les ricains sont quand même de sacrés poseurs ! On leur passera, tant leurs démonstrations de force ont su mettre bon nombre à l’amende. On peut dire ce qu’on veut, mais c’est comme ça. Aussi sûr qu’un Nadal sur terre battue, qu’un Kubrick en salle obscure ou un Morandini en journalisme (heu, ça non en fait), Terror c’est la garantie sur facture d’en prendre pour son grade. Une armée en ordre de marche, les rangs serrés. Sergent Fatbastard au rapport.

photo de Geoffrey Fatbastard
le 17/06/2013

5 COMMENTAIRES

pidji

pidji le 17/06/2013 à 09:57:30

Ouiiiii tu nous a manqué :D

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 17/06/2013 à 17:39:35

Retour du "Gras Batard" avec le retour de TERROR : le gras , c'est la vie !

Eric D-Toorop

Eric D-Toorop le 19/06/2013 à 07:12:28

(ne pas dire du mal sur Columbo ^^ )

Geoffrey Fatbastard

Geoffrey Fatbastard le 24/06/2013 à 09:47:35

Columbo, c'est qu'un bigleux impuissant, d'abord

pidji

pidji le 24/06/2013 à 10:49:06

Bonne presta au Hellfest, toujours aussi efficaces !

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