The Enterprise - The Enterprise
Chronique Vinyle 12" (28:30)

- Style
Fast punk weird noise - Label(s)
Bad mood Asso / Power sludge record - Sortie
2011 - Lieu d'enregistrement Bota Gastetxea et Suhuzkune
- écouter via bandcamp
The enterprise, Bayonne. Rien que ce nom de ville me donne une envie absolue de partir en vacances, alors qu'il me reste encore 1 semaine à tirer ici, qu'il fait 35° dans mon bureau, et que j'en chie grâve. Bref, enchaînons.
The enterprise donc, s'annonce comme un groupe de "fast weird punk". On pourrait aussi rajouter Noise. D'une part parce que ça fait bien, tout le monde dit qu'il fait de la noise maintenant (comme dirait El Gep) ; et aussi parce que, bin, c'est vrai, il y a de ça chez The Enterprise.
Le disque démarre sur les chapeaux de roue avec "Breaking III laws", du punk à l'ancienne avec riffs rock n'roll. "Master System", qui enchaîne, est plus barré, et je retrouve des airs de Café Flesh, voire des Welldone Dumboyz là-dedans.
Je ne vais pas la faire morceau par morceau mais je suis obligé de vous parler immédiatement de la troisième piste, "Pluton and prosperine" : en effet, ici, le micro est donné à Emilie, chanteuse de Monarch. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça déménage ! On n'a pas l'habitude de l'entendre dans ce registre : ici, c'est un titre punk n'roll à fond les ballons de moins de deux minutes, où elle s'égosille la voix comme pas possible. Et c'est très bon ! Ce final, avec mini-solo, est carrément bonnard.
Cet opus regorge de riffs bétons, rock n'roll à souhait ("Lunar" et son démarrage ultra speed, "Defendar" et son final excité comme pas deux), et bien rentre-dedans. On est même carrément dans le heavy rock sur "Mulholand drive" et sur des tas d'autres plans dans l'album. Je ne vous apprendrais donc rien si le groupe annonce Zeke, The Jesus Lizard ou encore les Melvins comme influences.
Le groupe ralentit le tempo en milieu de disque sur "mega city one", stoppe même carrément le rythme, en nous assénant des larsens pour patienter... Avant d'enchaîner sur "Fondation", reprenant les bases plus solides du combo.
On a là un bien bon vinyle, avec esprit rock n' roll à 100%. The Enterprise assure comme un chef sur son premier album, et ne devrait pas avoir trop de mal à trouver des afficionados.
AH et j'oubliais, parlons un peu de la forme, car ils le méritent : ce vinyle est de toute beauté (rouge transparent), et l'artwork en noir et blanc est plutôt fun.
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