Valley Of The Sun - Electric Talons Of The Thunderhawk

Chronique CD album (45:12)

chronique Valley Of The Sun - Electric Talons Of The Thunderhawk

Woh oh oh quel départ « cow-boy » ! Gratte sèche, mesure au tambour cherokee, voix en retrait le tout sous une saturation naturelle type micros années 50’s/60’s.  Ils plantent d’emblée le décor et veulent nous faire manger direct la poussière ! Et bam ensuite c’est piqure de testostérone pour tout le monde ! Les premières minutes de l’album n’étaient qu’une ruse de sioux, car Valley Of The Sun a décidé que son stoner serait puissant ou ne serait pas !

 

Oui au milieu  des milliers de groupes estampillés « stoner » Valley Of the Sun a eu la bonne idée de glisser, légèrement, quelques balises afin de se sortir du lot ou tout du moins de se démarquer. Comme je disais, le son tout d’abord. Plutôt que de prendre pour acquis la fameuse équation : stoner = lo-fi je t’aime + c’est trop cool d’être à la mode, ils ont testostéroné leur son, utilisé les potards médium et high pour garder une certaine clarté à l’ensemble. Non ce n’est pas « gras » comme le voudrait un stoner traditionnel, mais ça n’en reste pas mois puissant, voir même, avec la puissance à laquelle ils jouent, ça en est carrément décoiffant (l’effet de surprise doit y jouer aussi).

De ce type de son, on arrive à leur deuxième particularité à qui la première profite, c’est donc la voix et le chant. Oui une voix qui est ultra claire, intelligible, mélodique et ultra chantée. Un chanteur qui chante en fait. On n’y serait presque plus habitué ! Par moment ça ressemblerait même au chant de Chris Cornell (Soundgarden).

Autre élément, qui découle de, un, le choix du son d’ensemble, et de deux, la façon de chanter, c’est ce rendu tout autant année 80 que 90 dont certain auraient honte de se référer. Ici ils assument et ils assurent. Cet album est plus un descendant d’Alice in Chains, Soundgarden, The Sword et des Queens Of The Stone Age que de Kyuss et Black Sabbath comme le sont les autres groupes récents. Oui un coté « grunge-hard rock n’ roll ». Étrange non ? Puissant, ça c’est certain, et c’est bien là le plus important.

 

Alors au milieu de tous ces éléments qui font que ce disque vaille le détour, ils ont juste récupéré le défaut très années 80, à savoir le défaut du chanteur qui chante presque tout le temps. Oui, entendre chanter non stop en son clair, presque aigue, on peut trouver cela usant, et c’est là le principal bémol que je porterais à ce disque, qui, autrement, est d’une efficacité redoutable.

photo de R.Savary
le 14/07/2014

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