Vision Of Disorder - Razed To The Ground
Chronique CD album (38:38)

- Style
hardcore, metalcore, metal - Label(s)
Candlelight Records - Sortie
2015 - écouter via bandcamp
Ces derniers temps, on essaie un peu tous de se retourner vers les valeurs sures du "bon vieux passé" pour oublier quelques temps le gros bordel actuel. Certains en se plongeant dans le revival de vieux classiques cinématographiques (référence à une sortie qui monopolise l'intérêt des médias et du merchandising depuis plusieurs mois je ne ferai pas) ou, nous autres en tant que Coreux, en se penchant sur -par exemple puisque c'est le sujet- le petit dernier des Vision Of Disorder.
Si si, souvenez vous : Vision Of Disorder est un bon moyen de retourner dans le passé. Bon, le passé pas si lointain de la sortie d'Imprint en 1998, période du tout début du Néo Metal (période déjà nostalgique et introduction au monde merveilleux du Metal pour les uns, attrape-ado du début du siècle et festival de coupes défiant les lois de la pesanteur pour les autres). Nous n'allons pas plus en parler, c'était juste pour mettre dans l'ambiance. C'est bon, vous vous y sentez là?
Bien.
Razed to the ground est un peu un album-mix des différentes périodes qui, tout en restant dans la lignée des sorties plus récentes prenant un virage grosso-modo plus Metal que Hardcore depuis From Bliss To Devastation, nous la joue un peu revival d'Imprint, notamment sur les guitares.
Les 10 titres qui composent l'album forment un ensemble à la fois assez proche et varié, dont peu de titres se détachent par leur originalité par rapport à la structure d'ensemble ("Nightcrawler" et sa ligne Néo, "Electric Sky" et son riff mi-titre Stoner qui ne sont pas sans rappeler From Bliss To Devastation), mais où aucun titre ne se ressemble.
On est dans du VOD de qualité, tour à tour rageux et mélodique, puisant tout au long successivement sa force aussi bien dans le Hardcore (sauf "The Craving" et "Electric Sky"), le Metal des années 2000 principalement dans les passages en chant clair pas dégueux du tout (les sorties Roadrunner en tête, Anselmo ayant d'ailleurs fait une apparition sur Imprint. L'album étant plus près de ces derniers qu'à proprement parler de la scène Néo pour ceux qui auraient toujours un doute), mais aussi certains riffs parsemant l'album. Et le Metalcore, qui a une place assez discrète sur l'album ("Amurdica/A Culture Of Violence" en particulier).
Ajoutez une pochette réalisée par Stevie Floyd (Dark Castle, graphiste assez prisée dans la scène Doom) qui représente bien ce chaos organisé, et ça n'augure que du bon.
Pour le reste c'est comme pour les dernières sorties ciné: mieux vaut ne pas trop spoiler. Si vous aimez bien le revival remis au goût du jour, Razed to the Ground est à ajouter sous votre sapin.
3 COMMENTAIRES
Crom-Cruach le 30/12/2015 à 12:35:48
Je fais mon scrogneugneu mais je vais écouter (car IMPRINT quoi !)
pidji le 30/12/2015 à 13:24:43
écoute le cromy, il y a de bons titres là dedans !
Crom-Cruach le 30/12/2015 à 19:27:37
Chuis dans CONFLICT là, on verra pour les groupes de Mickeys après. Arf.
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