CROWPATH + COMITY + 7th NEMESIS le 23/02/2007, Le Batofar, Paris (75)

Vendredi 23 février 2007
Salle : Le Batofar
Paris (75)
Le trop-plein de ponctualité s'apparente à le de la naïveté quand cela attrait aux concerts parisiens, l'expérience de ce soir me le prouve encore une fois. Il faut dire qu'il fallait être un tout petit peu con pour croire que l'ouverture des portes puisse effectivement avoir lieue à 18h30 comme noté sur le fly. Ajoutez à cela une température très peu clémente et au terme d'une heure et demie (!!!) d'attente (merci jonathan Trooper de m'avoir fait patienter) ma vessie se réduit petit à petit à la taille d'une minuscule cacahuète prête à exploser.
Vu le retard, les 7th NEMESIS ne chôment pas pour se mettre en place sur la scène d'un batofar à moitié plein, juste le temps de commander une pinte au bar (5€, tarif imbattable pour un spot concert) pour finalement y rester, et la 1ère formation de cette affiche lance les hostilités...Je n'avais quasiment jamais rien entendu d'eux avant ce soir et la 1ère constatation à l'issue du 1er titre est que ça envoie bien du bois. Le style est une sorte de death saupoudré d'une pincée de thrash, mettez 15 minutes au four et... 'tain qu'est-ce que je dis moi. La 2e constatation est que 7th NEMESIS navigue dans des eaux assez old school dans lesquelles j'ai toujours eu du mal flotter et j'ai donc tendance (dû également à la fatigue de fin de semaine assez tenace) à décrocher de leur set de temps en temps. La technique des 5 musiciens du groupe ne fait pas de doute - et particulièrement en ce qui concerne les deux guitaristes, ce qui donne des plans assez chiadés par moments – mais j'ai décidément du mal à rentrer dedans, et surtout, mon impatience quant au set qui va suivre commence à prendre le pas sur mon attention...
Les 40 minutes du set de 7th NEMESIS seront finalement passé à une vitesse raisonnable et les membres de COMITY sont déjà sur scène à mettre en place leur matos (bah oui faut un peu tracer pour rattraper le retard initial étant donné qu'il y a une soirée au batofar à la suite de ce concert). Et c'est à se demander s'ils ont eu le temps de faire des soundchecks auparavant puisqu'ils refont les balances devant nous, parant à des problèmes de retours un peu faibles.
Et, autre problème, la basse fait des siennes (ou son jack) et elle en fera tellement qu'elle rendra les 10/15 premières minutes du set insupportables à cause de ses crépitements et autres crunchs couvrant tous les autres instruments, semant, au passage, un peu la confusion au sein du groupe dont les membres se jettent des coups d'oeil circonspects. La 1ère pause de leur set passé, un coup de scotch magique sur la basse et, là, on pourra pleinement apprécier le set énorme des parisiens. C'est « As Everything is A Tragedy » qui nous sera livré en intégralité ce soir, sa puissance, sa noirceur, sa complexité rendus encore plus intenses en live. Difficile, en tant que fan, d'avoir un avis un tant soit peu objectif puisque ce set ma littéralement habité durant l'heure qu'il aura duré: beaucoup de passages lancinants et désespérés qui font place à de courts déchaînements épileptiques au cours desquels le jeu des guitares atteint son paroxysme dans la complémentarité et le chaos. Beaucoup de passages mid-tempo plus « entraînants » et rock'n'roll qui sont un peu la nouveauté de ce dernier album, utilisés pour ajouter du contraste quand les COMITY nous enfoncent à nouveau dans le glauque et le beau à fois, pour finir sur ce dernier titre décrivant une sorte de spirale hypnotique servie par un chant quasi-incantatoire, spirale dans laquelle on se laisse totalement entraînés pour ne jamais remonter à la surface...Une claque.
Pas facile de sortir de sortir d'un set d'une telle intensité pour se dire qu'il reste encore un groupe à voir, la fatigue mise de côté pendant une heure recommence à se faire sentir et va falloir lutter pour apprécier toute la violence et les compos fourre-tout des suèdois. Tâche ardue.
Ils ne tardent pas, en tout cas, à se mettre en place et après quelques mots d'introduction du chanteur (au faciès angèlique et avenant, à contre-emploi total de son statut de brailleur à la voix rauque), ils balancent la sauce. Pour ceux qui ne connaissaient pas CROWPATH avant ce soir le choc doit s'avérer brutal, parce que question d'envoyer du rondin, ils se posent là. Ca tabasse direct et dès le départ: le batteur ne se relâche pas une seule seconde et breake sans arrêt, le chanteur s'époumonne le pied sur le retour et le gratteux tente bon an mal an de se faire entendre par -dessus la basse qui est un poil trop forte. Déjà que les morceaux des suèdois sont assez complexes, alors si en plus on entend peu la guitare (et, vu qu'il n'y en a qu'une – comme la safrane palme d'or) ça devient franchement difficile, et, de plus; les breaks incessants du talentueux batteur ajoutent encore à l'aspect brouillon de l'ensemble. Malgré tout, l'équilibre entre la basse et la guitare semble se rétablir au fur et à mesure du set et je prends de plus en plus de plaisir d'autant plus que je reconnais des morceaux énormes comme 'The Will to burn', le très caractéristique 'Children of Boredom' (jeu de mot énorme), 'Self Destructive Pessimist' et enfin le très heavy 'End in Water' pour clotûrer le tout. Après une feinte de sortie de scène les CROWPATH remontent sur scène pour asséner le coup de grâce à un public qui aura eu du mal à garder son enthousiasme jusqu'au bout (bon, il est 23h15 aussi et certains sont là depuis 18h30) , ils termineront avec un titre issu de leur 1er album pour ensuite quitter définitivement la scène, visiblement épuisés. Nous Aussi.
Vu le retard, les 7th NEMESIS ne chôment pas pour se mettre en place sur la scène d'un batofar à moitié plein, juste le temps de commander une pinte au bar (5€, tarif imbattable pour un spot concert) pour finalement y rester, et la 1ère formation de cette affiche lance les hostilités...Je n'avais quasiment jamais rien entendu d'eux avant ce soir et la 1ère constatation à l'issue du 1er titre est que ça envoie bien du bois. Le style est une sorte de death saupoudré d'une pincée de thrash, mettez 15 minutes au four et... 'tain qu'est-ce que je dis moi. La 2e constatation est que 7th NEMESIS navigue dans des eaux assez old school dans lesquelles j'ai toujours eu du mal flotter et j'ai donc tendance (dû également à la fatigue de fin de semaine assez tenace) à décrocher de leur set de temps en temps. La technique des 5 musiciens du groupe ne fait pas de doute - et particulièrement en ce qui concerne les deux guitaristes, ce qui donne des plans assez chiadés par moments – mais j'ai décidément du mal à rentrer dedans, et surtout, mon impatience quant au set qui va suivre commence à prendre le pas sur mon attention...
Les 40 minutes du set de 7th NEMESIS seront finalement passé à une vitesse raisonnable et les membres de COMITY sont déjà sur scène à mettre en place leur matos (bah oui faut un peu tracer pour rattraper le retard initial étant donné qu'il y a une soirée au batofar à la suite de ce concert). Et c'est à se demander s'ils ont eu le temps de faire des soundchecks auparavant puisqu'ils refont les balances devant nous, parant à des problèmes de retours un peu faibles.
Et, autre problème, la basse fait des siennes (ou son jack) et elle en fera tellement qu'elle rendra les 10/15 premières minutes du set insupportables à cause de ses crépitements et autres crunchs couvrant tous les autres instruments, semant, au passage, un peu la confusion au sein du groupe dont les membres se jettent des coups d'oeil circonspects. La 1ère pause de leur set passé, un coup de scotch magique sur la basse et, là, on pourra pleinement apprécier le set énorme des parisiens. C'est « As Everything is A Tragedy » qui nous sera livré en intégralité ce soir, sa puissance, sa noirceur, sa complexité rendus encore plus intenses en live. Difficile, en tant que fan, d'avoir un avis un tant soit peu objectif puisque ce set ma littéralement habité durant l'heure qu'il aura duré: beaucoup de passages lancinants et désespérés qui font place à de courts déchaînements épileptiques au cours desquels le jeu des guitares atteint son paroxysme dans la complémentarité et le chaos. Beaucoup de passages mid-tempo plus « entraînants » et rock'n'roll qui sont un peu la nouveauté de ce dernier album, utilisés pour ajouter du contraste quand les COMITY nous enfoncent à nouveau dans le glauque et le beau à fois, pour finir sur ce dernier titre décrivant une sorte de spirale hypnotique servie par un chant quasi-incantatoire, spirale dans laquelle on se laisse totalement entraînés pour ne jamais remonter à la surface...Une claque.
Pas facile de sortir de sortir d'un set d'une telle intensité pour se dire qu'il reste encore un groupe à voir, la fatigue mise de côté pendant une heure recommence à se faire sentir et va falloir lutter pour apprécier toute la violence et les compos fourre-tout des suèdois. Tâche ardue.
Ils ne tardent pas, en tout cas, à se mettre en place et après quelques mots d'introduction du chanteur (au faciès angèlique et avenant, à contre-emploi total de son statut de brailleur à la voix rauque), ils balancent la sauce. Pour ceux qui ne connaissaient pas CROWPATH avant ce soir le choc doit s'avérer brutal, parce que question d'envoyer du rondin, ils se posent là. Ca tabasse direct et dès le départ: le batteur ne se relâche pas une seule seconde et breake sans arrêt, le chanteur s'époumonne le pied sur le retour et le gratteux tente bon an mal an de se faire entendre par -dessus la basse qui est un poil trop forte. Déjà que les morceaux des suèdois sont assez complexes, alors si en plus on entend peu la guitare (et, vu qu'il n'y en a qu'une – comme la safrane palme d'or) ça devient franchement difficile, et, de plus; les breaks incessants du talentueux batteur ajoutent encore à l'aspect brouillon de l'ensemble. Malgré tout, l'équilibre entre la basse et la guitare semble se rétablir au fur et à mesure du set et je prends de plus en plus de plaisir d'autant plus que je reconnais des morceaux énormes comme 'The Will to burn', le très caractéristique 'Children of Boredom' (jeu de mot énorme), 'Self Destructive Pessimist' et enfin le très heavy 'End in Water' pour clotûrer le tout. Après une feinte de sortie de scène les CROWPATH remontent sur scène pour asséner le coup de grâce à un public qui aura eu du mal à garder son enthousiasme jusqu'au bout (bon, il est 23h15 aussi et certains sont là depuis 18h30) , ils termineront avec un titre issu de leur 1er album pour ensuite quitter définitivement la scène, visiblement épuisés. Nous Aussi.
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