The Crown - Crown of Thorns

Chronique CD album (09:00)

chronique The Crown - Crown of Thorns

Plusieurs indices nous laissant entendre que ce douzième album de The Crown serait des plus brutaux :

 

- Son titre, Crown Of Thorns, est une référence au nom originel du groupe avant qu’une bande de glamouse américaine ne viennent leur contester sa propriété.

- La pochette, en noir et blanc, réalisée par Giannis Nakos, rappelant le Crust ou le OSDM.

- Cette dernière représente des bâtiments (le pont et la statue) de Trollhättan, leur ville natale.

- Le retour au bercail du guitariste Marcus Sunesson, présent depuis The Burning (1995), le premier album de la formation et qui l’avait quitté en 2012.

- La présence à la batterie de Mikael Norén (Impious, ex-Enthralled…) en remplacement de Henrik Axelsson.

- Le fait que l’un des rédacteurs de CoreAndCo ait renoncé à le chroniquer au motif qu’« ypuduc ».

 

De l’aveu même de Marko Tervonen, guitariste et principal compositeur de The Crown, les précédents opus des suédois, en particulier Royal Destroyer, malgré leur nombreuses qualités, sonnaient peut-être trop cliquant et grandiloquent. Tout cela permet d’expliquer le retour à un son plus brut et agressif, tout en restant mélodique (plusieurs riffs m’ont rappelé Iron Maiden), avec même du chant féminin sur « Where Nightmares Belong ». La section rythmique renouvelée apporte un groove et une agressivité nouvelles à une recette « The Crown » bien établie.

 

Pour la première fois, le mix et le mastering ont été réalisés au Black Lounge Studios par Jonas Kjellgren, un nom bien connu dans le milieu du Death suédois (Centinex, Hypocrisy…), pour un résultat des plus convainquant. Je vous passe les changements concernant l’accordage des guitares, ceux-ci « me laissent froid comme un coucou tombé du nid un soir de pleine lune ».

 

Avec presque trente-cinq ans de carrière, The Crown parvient une nouvelle fois à proposer un nouvel album dantesque, tout en faisant évoluer sa méthode de travail. Crown Of Thorns se clos sur le titanesque « The Storm That Comes » après le chelou « Gone to Hell ». Mais son effet est un peu cassé par la présence sur l’édition limitée de trois titres bonus plutôt moyens, surtout « Eternally Infernal ».

photo de Xuaterc
le 10/10/2024

5 COMMENTAIRES

cglaume

cglaume le 10/10/2024 à 08:48:56

Un bon 8,5 pour moi. Ça fait plaisir de les voir toujours à ce niveau !

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 10/10/2024 à 12:59:54

Ypuduc

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 10/10/2024 à 12:59:54

Ypuduc

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 10/10/2024 à 14:20:52

Pour le son brut : pas d'accord. Il est ultra light et édulcoré au contraire. C'est le premier élément qui m'a choqué. Merci justement au producteur des trèèèèèès mauvais Centinex. Rien à voir donc avec la prod d'un combo de swedeath. Les 3/4 des morceaux ont une fin à la ramasse totale. Les aspects violents et mélodiques du groupe (la marque de fabrique donc) se heurtent, au lieu d'être fluide. La faute justement à un batteur tapant comme un sourd sans groove aucun. Seuls Martyrian et When Nightmare Belong tirent leurs  marrons du jeu. Bref, suis généreux avec un 5/10 car j'aime beaucoup le groupe.

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 11/10/2024 à 21:00:49

Pour enfoncer le clou, il suffit juste de réécouter les surpuissants "Let The Hammering Begin !",  "Ultra Faust"  et le D-Crustie "Scandinavian Satan" sur Royal Destroyer pour se rendre compte de la déconfiture du groupe.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

anonyme


évènements

  • Planet of Zeus + guests au Petit Bain à Paris le 6 mars 2025
  • DEAF RADIO à Mains d'oeuvres à Saint-Ouen le 5 décembre 2024