Hellfest 2018 : le mini-guide ultime - Les incontournables du vendredi (R. Savary)

Hellfest 2018 : le mini-guide ultime Les incontournables du vendredi (R. Savary) (dossier)
 

 

Tic, toc, tic, toc… (monday I have) "Friday On My Mind" chantaient les Easybeats, et "Friday I'm In Love", The Cure (et "Cure", Metallica, mais là ne nous emportons pas !). Alors nous y voilà, day 1, Hellfest, t'y voilà. Pour ceux qui n'y ont jamais salement salis leurs groles, le vendredi est le début du labyrinthe, et du casse tête. Casse tête du quid des deux groupes que tu ne connais pas qui passent au même horaire, et, casse-tête - et plus encore - des 2 groupes que tu adores mais qui passent au même horaire (quand celui que tu n'as pas choisi split ou décède juste après tu as les boules). Oui, plein de groupes, mais pas assez d'horaires. Labyrinthe car pour jongler entre les groupes à voir il faudra courir d'une scène à une autre. Elles ne sont pas vraiment les unes à côté des autres, et le parcours est semé d'embûches aux nombreux chemins bloqués par des hordes de salauds qui ne sont là que pour t'empêcher d'accomplir ta quête. Pas facile l'ami. C'est un peu comme murmurer à l'oreille des chevaux tout ça. Alors pour commencer, moi, je ne vais pas y aller par quatre chemins, mais par celui des quatre groupes qu'il ne faut pas manquer. Let's go :

 

Fange

 

Ce n'est pas beau, c'est sale, ce n'est pas mélodique, c'est du bruit, mais attention, encore, ça groove. Et puis ça permet de se rappeler pourquoi on aime les musiques extrêmes. Ou à l'inverse, les voir en ouverture de fest ça peut aussi permettre de se rappeler pourquoi on aime les musiques non-extrêmes. Ça fonctionne dans les deux cas. Alors vas-y, mets-nous la ouache Fange ! Et bienvenue en enfer !

(voici une pincée de chronique pour la mise en bouche)

 

 

Celeste

 

Oui ils sont français comme Fange. Et oui ils ont également joué au Roadburn. La classe non ? Et pas seulement, loin de là ! (On ajoute Regarde Les Hommes Tomber à la liste et l'on obtient le fleuron de chez nous) (c'est un peu salaud pour les autres). Mais Celeste, eux, ce sont les darons. De plein de groupes du – maintenant – même genre que l'on écoute depuis peu. Eux c'est depuis 2006(66) qu'ils font tomber la haine et le mépris sur nos petites gueules d'innocents. Ils transforment le metal en plomb et nous le coule dans nos bottines de schtroumpfs (oui les caractéristiques géologiques et historiques du Hellfest ressemblent à celles du village des petits hommes bleus). Comme une bande de p'tits batards ils blasphèment le metal noir et le creeeping core pour créer une matière goudronneuse et incontrôlable. Et dérangeante. Ce sera puissant, oppressant, sans concessions, c'est évident. Après Celeste, on n'y verra plus rien, même en plein jour. S'il fallait se préparer en écoutant un album, pourquoi ne pas commencer par celui-là.

 

 

Uncommonmenfrommars

 

Ils sont également français et des darons, des supers-darons même. Dès 1998, au moins, ils ont répandu leur punk rock mélokickdick à tous les coins de la plus grande et la plus angulaire forme géométrique existante. On pourrait également parler de leurs potos Burning Heads ou Seven Hate - que je vous recommande également -, d'autres super-darons du punk rock à la française qui joueront également ce même jour, mais les Uncommonmenfrommars, il y a un truc. Un truc qui va botter des culs à grands coups de tubes. Il n'y a qu'à écouter Noise Pollution pour s'en rendre compte ! Et puis pour être sur le coup on vous a préparé une interview exclusive à lire ici. En plus ils sont vraiment cool, alors ce serait vraiment con de passer à côté !

 

 

Napalm Death

 

Ce sont un peu les chefs alors ce serait un peu con de ne pas les voir pour qui ne les a jamais vu. Comme Converge, juste avant, un concert de Napalm Death, en général, on ne sait pas trop ce qui s'est passé une fois le concert exécuté. Ça braille, ça va vite, souvent la qualité du son est moyenne en festival, normal un chien sauvage arpentant le devant de la scène n'est pas facile à sonoriser, et bam c'est fini. On aura forcément mal, et on se dira, forcément, que ce n'était pas comme sur C.D. Et bien non, normal encore, c'était un concert sauvage d'un groupe qui malgré l'âge sait encore l'être, sauvage.

 

 

photo de R.Savary
le 13/06/2018

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