Dagoba + Ektomorf le 03/05/2009, Le Trabendo, Paris

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Ne les ayant jamais vu en live il me tardait de les voir, et cette date me semblait une bonne occasion d'aller me faire une idée du micro-phénomène Dagoba. Car oui, on peut presque parler de phénomène tant ce groupe jouit d'une réputation dépassant maintenant les frontières françaises, et tant la solide base de fans qu'ils possèdent grossit de jour en jour.
Alors, simple feu de paille (long de plusieurs années quand même...) ou réputation méritée?

*suspense*


Sauf que c'est d'abords Ektomorf qui va nous intéresser (hooo décéptiooon...), ayant ouvert pour le groupe lors de cette date Parisienne.
Bon. Je vais me brancher en mode "objectivité" dans la mesure où je suis tout sauf un fan de ce groupe. Quoi qu'il en soit leur Metal Thrashcore puissant aura fait le boulot. Quasi-systématiquement ponctué de passages pour "jumper", le groupe aura eu le mérite de délivrer un set énergique qui en aura fait bouger plus d'un dans la fosse. Le groupe, peu avare en matière d'énergie, n'aura eu cesse de motiver le public et c'est sans compter sur leur reprise de Korn ("Blind", what else) en toute fin de set que les Hongrois quittent la scène sous les applaudissements du public.

C'est maintenant au tour de Dagoba, une certaine impatience est palpable du côté du public et ce, dès le début des balances (en parlant de palpation, vu le nombre de nanas dans la salle j'aurais bien palpé autre chose moi - ahem).
Les lights s'éteignent et la salle s'éclairent maintenant d'une lumière rouge tamisée du plus bel effet, alors que le batteur Franky rejoint son kit. Sûr de sa réputation (pas volée, on le vera plus tard), ce dernier passera pas loin de 5minutes à chauffer le public depuis l'arrière de ses fûts. Le groupe monte enfin sur scène lorsque résonnent les premières notes de l'instrumentale ouvrant leur dernier album "Face The Colossus".
ET PUIS SHBIM!
Côté puissance sonore, leur réputation n'est pas volée. Ça tabasse sec quand le groupe entame leur premier morceau, c'est à peine si j'entends encore les jeunes filles en fleurs de derrière moi hurler le prénom du batteur. Côté setlist j'avoue ne pas avoir tout noté, mais le groupe a pioché dans ses trois albums, ainsi que dans le plus méconnu EP sorti en 2001. Paroxysme du concert quand le groupe nous jouera "The Things Within", ultra-tube tiré de leur avant dernier album.
Niveau mise en place c'est on ne peut plus carré, et pour cause, sur la plupart des chansons le batteur joue au click. Pour information, le groupe ayant de très nombreux morceaux accompagnés d'instrumentales lancées par le batteur, se décaler ne serait-ce que d'un temps serait fatal pour la musicalité de la chanson, d'où le click dans l'oreille du batteur. Il n'empêche, là où de très nombreux batteurs auraient passés leur set tête baissée à écouter le métronome, Franky lui semble totalement à l'aise avec cette façon de jouer et n'a de cesse de faire le show, au même titre que le reste du groupe d'ailleurs!
Chose remarquable chez Dagoba, et qui explique probablement cette si grande base de "die hard fans", c'est la proximité qu'ils semblent entretenir avec leur public que ce soit avant le concert (où les membres étaient dans la queue à dire bonjour), ou pendant le concert lui-même avec les divers interludes entre les morceaux où le groupe a toujours un petit mot pour le public.
Vanité usurpée pour certains, je l'ai plus ressentie comme la joie de simplement pouvoir être au contact de leurs fans. Et c'est tout à leur honneur!


Quelques 1h40 et 4.750 coups de grosse caisse plus tard le concert s'achève, et c'est sous une belle ovation que les Marseillais (PSG! PSG!) quittent la scène.
Belle prestation que celle qu'ils nous auront livré, et c'est sans aucuns doute concernant les hypothèses soulevées en début de report que je quitte la salle. Non leur réputation n'est pas volée, et mis à part leur style un peu trop "métal", je ne voit pas ce qu'on pourrait bien reprocher à ces charmants Sudistes!
Comme à mon habitude mes photos sont disponibles en fin de port (zouliiiies), et sur mon MySpace :)
photo de Kastor
le 11/05/2009

Les photos

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3 COMMENTAIRES

Tookie

Tookie le 17/05/2009 à 13:20:37

Autant être désagréable, j'ai vu deux fois Dagoba en 3 ans, la dernière fois étant fin avril à Lille, et le moins que je puisse dire c'est que je n'ai jamais autant regardé l'heure que pendant leurs concerts...
C'est super en place, rien à dire, sur cd l'ensemble passe à peu prés (hors Release the fury et l'éponyme qui sont vraiment bons!)
Mais en live c'est lourd...en plus les phrases puent et j'ai pour les deux fois eu l'impression de me trouver face à un groupe qui joue autant sur son image que sur la musique....

Kastor

Kastor le 17/05/2009 à 15:35:00

J'avoue.

Dans la mesure où c'était la première fois que je les voyait, j'imagine que ça explique pourquoi ça ne m'a pas trop dérangé :)



A force ça doit saouler quand même.

Finisterra

Finisterra le 17/05/2009 à 17:56:49

D'accord avec Toukene, je les ai vu en avril 2006 en première partie de Sepultura et In Flames et quelle claque, réellement. Revu en octobre dernier, bof, sûrement dut au "Face the Colossus" car "What hell is about", s'il est moins bon que l'album éponyme il n'est franchement pas mauvais.

Un groupe qui a l'air de séteindre, malheureusement.

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