ISIS + JESU + DALEK le 29/05/2005, La Loco, Paris (75)

Dimanche 29 mai 2005
Salle : La Loco
Paris (75)
Chamboulement d'emploi du temps oblige (dû à un rencard bien retardé d'une heure), je me retrouve dans la Loco à 20h au lieu de 19h: belle perf'! Bref, je m'introduis dans la salle et, Ô joie! La salle est comble de chez blindée. Je retrouve une connaissance au stand de vente de vinyles et je prend connaissance de ce qui s'est passé durant l'heure passée: visiblement pas grand chose parce que c'est encore DALEK qui occupe la scène. En fait, le set de DALEK a été précédé par un autre groupe qui ne figurait pas sur l'affiche (et apparemment on me dit que je n'ai rien loupé d'extraordinaire).
J'arrive tout de même à me faufiler parmi la foule et à jeter un œil sur ce qui se passe sur la scène: trois blacks assez baraque balancent un hip-hop à l'arrière-goût assez indus, avec des samples très glauques et extrêmement bons. Les basses vibrent violemment et donnent bien le ton au flow rauque du chanteur. Le préposé au samples, torse poil, bouge pas mal derrière ses PC's tandis que le scratcheur s'éclate visiblement pas mal aussi. Le public, quant à lui, répond bien et les dernières chansons (bah ouais j'en ai vu que 3) sont ponctuées par de chaleureux applaudissements (le public parisien qui est enthousiaste pour une 1ère partie, ça fait plaisir). Je pense, honnêtement, que le mélange des genres sur cette affiche devrait se faire plus souvent (comme c'est le cas aux U.S.A) car ça apporte quelque chose de très intéressant, surtout quand ce sont des combos talentueux comme c'est le cas pour DALEK.
Bon, le temps de boire une petite mousse et de retrouver les amis du coin pour discuter un peu et quelques minutes plus tard on entend la musique d'ambiance de la loco (The eye of every storm des NEUROSIS) qui se coupe et place au messie (désolé mais je devais la faire)…Et là, résumé ce set sera assez rapide vu qu'ils n'ont joué qu'une chanson ½: une tirée de leur LP éponyme et un extrait de Heartache qui aura été avorté par une guitare capricieuse et "really fucked up" d'après son propriétaire Mr Broadrick. Après 10/15 minutes de blanc absolu où il s'affaire pour trouver d'où vient la couille, en profite pour changer de gratte et relancer le morceau, trifouille sa tête d'ampli, il abandonne finalement et s'excuse en promettant de ne plus jamais utiliser cette gratte. Sur ce, les JESU quittent la scène bien dépités (et nous aussi, surtout au premier rang où des anglais avaient fait spécialement le déplacement).
Bah re-mousse du coup, et puis c'est un mal pour un bien ce set avorté puisque je vais pouvoir rentrer chez moi plus tôt et me faire une VRAIE nuit; dont j'ai cruellement besoin en cette fin de soirée… Puis la lumière s'éteint de nouveau et mes nerfs reviennent d'un coup…
Les ISIS prennent possession des planches de la Loco et c'est avec des samples et autres bruits incongrus qu'ils introduisent 'So did we' (1er titre de Panopticon) et d'entrée on le sait: ça sera beau, ça sera intense! Tout y est: la violence des riffs avec la voix écorchée et grave de Aaron Turner, cette basse si créative et très en place - comme la batterie, d'ailleurs, qui nous dévoile toutes ses subtilités auxquelles on ne fait pas attention sur CD - , les guitares chargées d'émotions aussi bien obscures que très lumineuses, ce clavier qui fait figure de pondérateur mais aussi de planeur quelques fois pour les passages aériens… Côté setlist, la part belle est faite à Panopticon tandis qu'on aura le droit à quelques titres d'Oceanic (dont 'Beginning and the End' en rappel) et un seul titre de Celestial. Aaron Turner et sa bande auront tout bonnement scotché la Loco et c'est à une ovation qu'ils auront le droit après chaque titre; en guise de remerciement, pour nous avoir offert une telle bouffée de talent. Du headbanging aux quasi-larmes, le public en aura eu pour ses esgourdes et c'est un groupe presque possédé par sa musique (Aaron Turner ainsi que le clavier et le gratteux sont complètement immergés dans leurs titres) qui nous aura tenu en haleine (avec de la bave) pendant la trop courte heure et quart de leur set. Magistral, carré, subtil, tout simplement intense: tout ses adjectifs pourraient vous donner une idée d'un concert d'ISIS, mais ce ne sont que des mots...
J'arrive tout de même à me faufiler parmi la foule et à jeter un œil sur ce qui se passe sur la scène: trois blacks assez baraque balancent un hip-hop à l'arrière-goût assez indus, avec des samples très glauques et extrêmement bons. Les basses vibrent violemment et donnent bien le ton au flow rauque du chanteur. Le préposé au samples, torse poil, bouge pas mal derrière ses PC's tandis que le scratcheur s'éclate visiblement pas mal aussi. Le public, quant à lui, répond bien et les dernières chansons (bah ouais j'en ai vu que 3) sont ponctuées par de chaleureux applaudissements (le public parisien qui est enthousiaste pour une 1ère partie, ça fait plaisir). Je pense, honnêtement, que le mélange des genres sur cette affiche devrait se faire plus souvent (comme c'est le cas aux U.S.A) car ça apporte quelque chose de très intéressant, surtout quand ce sont des combos talentueux comme c'est le cas pour DALEK.
Bon, le temps de boire une petite mousse et de retrouver les amis du coin pour discuter un peu et quelques minutes plus tard on entend la musique d'ambiance de la loco (The eye of every storm des NEUROSIS) qui se coupe et place au messie (désolé mais je devais la faire)…Et là, résumé ce set sera assez rapide vu qu'ils n'ont joué qu'une chanson ½: une tirée de leur LP éponyme et un extrait de Heartache qui aura été avorté par une guitare capricieuse et "really fucked up" d'après son propriétaire Mr Broadrick. Après 10/15 minutes de blanc absolu où il s'affaire pour trouver d'où vient la couille, en profite pour changer de gratte et relancer le morceau, trifouille sa tête d'ampli, il abandonne finalement et s'excuse en promettant de ne plus jamais utiliser cette gratte. Sur ce, les JESU quittent la scène bien dépités (et nous aussi, surtout au premier rang où des anglais avaient fait spécialement le déplacement).
Bah re-mousse du coup, et puis c'est un mal pour un bien ce set avorté puisque je vais pouvoir rentrer chez moi plus tôt et me faire une VRAIE nuit; dont j'ai cruellement besoin en cette fin de soirée… Puis la lumière s'éteint de nouveau et mes nerfs reviennent d'un coup…
Les ISIS prennent possession des planches de la Loco et c'est avec des samples et autres bruits incongrus qu'ils introduisent 'So did we' (1er titre de Panopticon) et d'entrée on le sait: ça sera beau, ça sera intense! Tout y est: la violence des riffs avec la voix écorchée et grave de Aaron Turner, cette basse si créative et très en place - comme la batterie, d'ailleurs, qui nous dévoile toutes ses subtilités auxquelles on ne fait pas attention sur CD - , les guitares chargées d'émotions aussi bien obscures que très lumineuses, ce clavier qui fait figure de pondérateur mais aussi de planeur quelques fois pour les passages aériens… Côté setlist, la part belle est faite à Panopticon tandis qu'on aura le droit à quelques titres d'Oceanic (dont 'Beginning and the End' en rappel) et un seul titre de Celestial. Aaron Turner et sa bande auront tout bonnement scotché la Loco et c'est à une ovation qu'ils auront le droit après chaque titre; en guise de remerciement, pour nous avoir offert une telle bouffée de talent. Du headbanging aux quasi-larmes, le public en aura eu pour ses esgourdes et c'est un groupe presque possédé par sa musique (Aaron Turner ainsi que le clavier et le gratteux sont complètement immergés dans leurs titres) qui nous aura tenu en haleine (avec de la bave) pendant la trop courte heure et quart de leur set. Magistral, carré, subtil, tout simplement intense: tout ses adjectifs pourraient vous donner une idée d'un concert d'ISIS, mais ce ne sont que des mots...
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