Berzerker Legion - Obliterate The Weak

Chronique CD album

chronique Berzerker Legion - Obliterate The Weak

Certains groupes vous sont rapidement sympathiques.

Ce n'est pas forcément car leurs membres proviennent de plein d'autres formations plus ou moins cultes selon vos goûts (Comme Hypocrisy, Asphyx, Wombbath, Dark Funeral et Vader, au hasard).

Ce n'est pas non plus car vous êtes le cœur de cible du genre pratiqué (Death mélo ici).

Le blase et la pochette vous font sourire de façon indulgente,oui, mais pas de quoi s'emballer outrancièrement, non plus.

Paradoxalement, il faut aller chercher l'intérêt de ce genre de surprises du dimanche (aussi appelé parfois « All stars band ») du côté de l'hommage et des références.

 

Laissez-moi vous transporter dans la première décennie du siècle (voire dans la dernière du précédent). Et imaginez alors que Surtur Rising d'Amon Amarth n'a pas succédé au désormais classique Twilight Of Thunder God.

Dur hein ? Surtout si on considère les catastrophes en série qui se sont succédé, par la suite, dans la discographie de la formation suédoise culte.

Oubliez donc Deceiver of The Jomsberserker à jamais. Car ObliterateThe Weak va vous faire ressortir votre corne à boire achetée sur un site pour gogolos et tresser votre tignasse tel Travis Fimmel, avant sa prise de poids et le succès d'une série pas History.

Saisissez Snaga à deux mains mais soyez aussi triste, au coin du feu, après le massacre. Car la charge anti-religieuse constituée par cette plaque (aucune rapport thématique avec les vikings donc) se fait aussi bien mélancolique.

 

Certains vont probablement parler de clonage. Une formule un peu trop facile et un peu fainéante selon moi. Car la recette de Berzerker Legion oscille parfaitement entre la mélodie (sinon ce ne serait pas du Death Mélo) et la brutalité (sinon ce ne serait pas du Death mélo).

Ainsi, si vous résistez aux premiers morceaux de bravitude en mode Royal, constitués par "A World Of Despair" et "I Am The Legion", c'est que vous avez une vie de raté. Ce vieux briscard de Pettersson a suffisamment de bouteille pour se démarquer du chant de cette tête d'Hegg, en étant un poil plus croassant et caverneux ("Of Blood And Ash", "The King Of All Master").

Elofsson, ayant officié avec Täsd'Graine, sait pondre des riffs de barbu qui font monter ce vieux désabusé de Druss sur les remparts de Dros Delnoch pour défoncer des tronches de Nadirs.

Rien de raciste, ici, ce sont juste des Nadirs.

Oui alors d'accord, sur la longueur, on a un peu l'impression de se farcir toujours la même scène, épique certes, mais calibrée et un peu surannée. Bouargh, peu importe, quand on arrive à la dernière p(l)age, car des pépites comme "In The Name Of The Father" et "Falling Dawn" nous font oublier le Biba de notre dulcinée dans les toilettes et la moindre part féminine de notre personnalité.

 

Obliterate The Weak agit comme un bon bouquin d'Heroic Fantasy sous influence. Cousu de grosses ficelles, avec quelques facilités, mais qui nous procure un plaisir immense, perdu dans le passé.

 

 

 

Cette chronique est dédicacée à Monsieur David Gemmel (1948-2006) que son grand cœur a fini par lâcher, un jour de juillet.

photo de Crom-Cruach
le 09/03/2020

7 COMMENTAIRES

papy_cyril

papy_cyril le 09/03/2020 à 14:13:22

je <3 la dédicace !

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 09/03/2020 à 17:44:15

P

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 09/03/2020 à 17:44:20

p

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 09/03/2020 à 17:44:32

pas pigé… (flûte)

papy_cyril

papy_cyril le 10/03/2020 à 08:58:46

j'adore ta dédicace, je suis moi-même un fan du grand David à qui j'ai pu serré la louche 2 fois (je voulais faire un coeur tellement à propos sur une chro de death fût-il mélodique)

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 02/04/2020 à 15:45:29

Okiiiiiiii !!

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 02/04/2020 à 15:46:15

ça peut être pris aussi pour une paire de balloches…

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