High On Fire - Luminiferous
Chronique CD album

- Style
Metal - Label(s)
eOne Music - Sortie
2015 - écouter via soundcloud
Le dernier album du trio d'Oakland a été enregistré à Salem (avec encore Kurt Ballou aux manettes, mais ça on s'en fout).
Que voilà du pain béni pour un chroniqueur hérétique jusqu'au bout de la trique.
Scaphisme
Vierge de Nuremberg
Berceau de Judas
Fourche d'hérétique
Scie et pieu
Collier de piques
Manivelle intestinale
Taureau sicilien
Araignée espagnole
Neuf joyeusetés inventées par les inquisiteurs, raccordées aux neuf morceaux fomentés par Matt Pike et ses deux cruels sbires.
Question préparatoire :
On effraye l'accusé en lui expliquant le maniement des différents instruments de torture, puis on le fouette et on le torture avec des cordes serrées.
Alors les gaziers débutent par un tambourinage de gonades, histoire de faire flipper son calviniste. C'est opaque, ça meule le dessous des ongles (St Des Kensel blesse my soul), un solo de malade sous pendu, un refrain vaguement mélodique. C'est HIGH ON FIRE.
Ça stone dure par la suite, pépé, sur deux titres, la faute au slip peut-être (à Sleep plutôt)... ou à la cure de retoxication. Pike a maigri mais pas sa musique. Et le sable du désert, ça Matz, surtout en lavement avec "The Falconist". "The Cave" consacre la montée dans un brouillard cannabique. On se dit qu'on va s'assoupir. Mais le bad trip n'est pas loin, genre faut pas s'allonger sinon c'est le renvoie direct, dans les liquettes.
Question définitive ou torture finale :
Ici le sadisme et la variété s'épanouissent. On la subdivise parfois en ordinaire (estrapade) et extraordinaire (dislocation des membres). Tout cela sans exclure des tortures traditionnelles ( arrachage des chairs avec des pinces rougies, etc...).
"Slave The Hive" c'est un peu comme "Devilution", du trad donc comme dit plus haut. "Luminiferous" tronçonne à la thrasher du dimanche, celui qui va à la messe juste pour pisser dans le bénitier. Pike hurle à la lune, empale son mécréant, avec l'humour made in Daesh du moment. Un massacre total, à l'arme blanche, pour ceux qui ne connaissent pas les quatre commandements de High On Fire.
Du gras, du gras, du gras et de la couenne. Vraiment désolé pour les « vrais » croyants.
« Alors mes yeux commencèrent à sortir, ma bouche se mit à mousser et à écumer, et mes dents à remuer comme des baguettes de tambours. Mais en dépit de mes lèvres tremblantes, du sang jaillissant de mes bras, de mes tendons brisés, de mes jarrets et de mes genoux, ils continuèrent à frapper ma figure avec des gourdins pour arrêter mes cris de terreur. Ils me disaient sans cesse : Avoue, avoue, avoue à temps pour éviter d'horribles tourments. Mais je ne pouvais que répondre: Je suis innocent, O Jésus aie pitié de moi ! «
Ta mouille le martyr (du grec ancien μάρτυς) et mange Luminiferous.
Avec High On Fire, le narguilé, c'est pas juste par la bouche que tu vas le fumer.
5 COMMENTAIRES
Garth Algar le 28/02/2021 à 16:44:19
Mon préféré ! Le plus enlevé, varié et épique... avec cette production de mammouth dont ils ont le secret... The Black Plot est une des plus grosses tueries métalliques de l'histoire (clip fantastique !) et le reste est quasi du même tonneau !!!! Mais pourquoi ce groupe est-il autant sous-estimé ?
el gep le 28/02/2021 à 19:31:13
Qui sous-estime HOH est déjà mort.
De mort violente.
el gep le 28/02/2021 à 19:31:34
HOF!
BRDEL!
JrivePoAcrireCquejveu
el gep le 28/02/2021 à 19:32:02
High On High!
Bon nom de groupe psychédélique.
Crom-Cruach le 03/03/2021 à 10:22:27
Vas pas nous coller tes trucs de hippie partout toi !
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