Hellfest 2018 : le mini-guide ultime - Les incontournables du samedi (R. Savary)

Hellfest 2018 : le mini-guide ultime Les incontournables du samedi (R. Savary) (dossier)
 

 

Le samedi est toujours plus détendu. Sauf pour la centaine de « râcles-la-pelouse » qui n'ont pas tenu la ou les deux premières soirées de concert-boisson-debout-assis-couché. Oui quand on arrive le jeudi soir et qu'on passe par la case camping, avec la bonne dose d'excitation du début, de la première fois, la retombée des hormones, et pour peu que l'on soit venu pour la picole plutôt que pour la musique, certains peuvent déjà y laisser des plumes et du flouse. Le samedi est toujours plus détendu car on a pu se familiariser avec le terrain, le running order, l'emplacement des scènes et des bars. Le samedi, ça y est, on est à la maison. Historiquement la programmation de ce jour du milieu m'a toujours semblé, moyen. Plus light, moins intéressante. Pourtant cette version 2018 semble déroger à cette règle. Il n'y a jamais eu autant de groupes intéressants ou "d'exclusivités" à voir de tous les courants musicaux. Il n'y a même pas d'énorme tête d'affiche racoleuse pour cacher la journée. Pas besoin. Mais s'il y en avait 1 à ne surtout pas rater, ce serait :

 

Modern Life is War

 

Les protégés de Converge. Un groupe qui te colle au corps et au cœur. Punk, hardcore, noise. Converge, At The Drive-In, Touché Amoré, Birds In Row, The Great Divide... Une musique qui te botte le cul et te prend aux tripes. Te sort du fond. Mosh parts, sing-along, sueurs, honnêteté, simplicité, efficacité. La preuve ? Par exemple ici, ou . Ils ont même signé un hymne pour cette musique, pour notre vie, qui sera fureur sur scène, et que personne ne pourra plus jamais oublier une fois entendu, . Ils ont disparu, se sont reformés, viennent de sortir deux nouveaux titres, on a fait une interview, il ne faut pas les rater, c'est certain.

 

(photo : Mathias Schumacher)

 

Dead Cross

 

Mike Patton, même si Faith No More était légèrement mou, Dave Lombardo, parce que c'est bientôt la fin de Slayer. Ces deux arguments se suffisent à eux-mêmes. Et comme leur premier album, chroniqué ici, est une vrai tuerie hystérique, il n'y aurait ni Mike ni Dave qu'on le recommanderait tout autant. Folie scénique en prévision par les maîtres des genres. Leçon de culottés en prévision (avec parfois une reprise de Slayer parce que quand on aime...)

 

 

Neurosis

 

Leurs passages en Europe étant plus que rares, et devant l'importance du groupe dans la naissance et le développement de tout ce qui est « post-hardcore-metal-progressif » et compagnie, rend l'assistance obligatoire. Ceux qui avaient la chance de porter des lunettes la nuit de leur passage au fest l'année du retour de Emperor et avant la fin de Type O Negative (si je ne me trompe pas) se souviennent encore des étoiles-déformations lumineuses sur leurs carreaux causées par le crachin tombant. Un son, une image, une pression. Une ambiance. La nuit va libérer ses esprits.

 

 

photo de R.Savary
le 13/06/2018

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