KYLESA + BARONESS + HKY le 04/02/2008, La scène Bastille, Paris

Lundi 4 février 2008
Salle : La scène Bastille
Paris
J'avoue mon scepticisme quand, en premier lieu, on m'a annoncé que cette date (à l'affiche au combien allèchante) se déroulerait à la scène bastille. Car nombreux sont les détracteurs concernant cette salle et de dois admettre que la dernière fois que je suis venu ici - hormis le son qui était à peu près correct - le prix des bières digne d'un hôtel 4 étoiles, la manière dont sont fitrées les entrées et le harcèlement contre les sacs à dos (2€ de vestiaire, forcé et contraint) m'ont donné une image plutôt mauvaise cet endroit, mais passons, on est là juste pour le son, nan?
Ayant trouvé des connaissances dans la file d'attente, j'ai pu être parmi les 40 ou 50 premiers à rentrer dans la salle et, malgré cela, le set d'HKY a déjà commencé alors que l'ouverture des portes n'a qu'un quart d'heure de retard. Etrange. Bref, je ne louperai finalement que la moitié du premier titre donc je peux pleinement profiter du reste; et je ne bouderai pas mon plaisir. Le son en façade est bon, même si les samples sont un peu timides et qu'il faut parfois bien tendre l'oreille pour discerner leur contribution à l'ensemble, qui est est lourd, massif et ma foi: classieux. Pour un premier concert c'est franchement réussi et HKY parvient à frapper là où ils le veulent; la maîtrise est évidente et les tripes sont de sorties, tout est réuni pour faire un set efficace et le public qui arrive au compte-goutte semble également apprécier ce set aux riffs à la fois rugueux et dosés. Quatre titres en tout et pour tout, et le groupe peut se targuer de ne pas avoir fait pâle figure dans cette affiche. A voir et revoir, retenez bien leur nom.
C'est ensuite au tour de KYLESA de fouler la scène et là, surprise, les membres ne sont que quatre sur scène, l'explication ne tarde pas à venir par l'intermédiaire du 2e guitariste qui nous annonce que leur bassiste est reparti aux states dû à un décès famililal et nous assure qu'ils vont quand même jouer et faire de leur mieux malgré cela; annonce ponctée par des applaudissements, normal, vous le méritez les gars (et fille). Et, pour faire face à ce destin qui ne leur a pas réussi ces derniers jours, les KYLESA vont tout donner pour nous mettre à plat. Même si les grattes sont légèrement en retrait derrière le son gigantesque des deux batteries (et étant tout à gauche je n'entendais quasiment pas du tout le grand barbu de droite), le set des ricains est ravageur. Le groove de la double partie rythmique joue un grand rôle dans le charme de leur prestation, et ne connaissant pas grand chose de leur discographie et ayant du mal à capter touts les riffs je me laisse facilement gagné par l'enthousiasme durant tout le set, et le côté cacophonique de l'utilisation des voix me plaît d'autant plus, bizarrement. Je leur trouve parfois des affinités avec BLACK COBRA, parfois avec CURSED, bref, difficile de les classer, mais du qui envoie le rondin en live, ça assurément.
Après environ trente-cinq minutes de set intense, les KYLESA saluent un public qui a apparemment fait d'eux le groupe de la soirée, je ne m'y attendais pas mais ils semblent avoir fait l'unanimité, c'est mérité.
C'est maintenant à BARONESS qu'incombe la difficile tâche de clore cette soirée après la belle prestation de leurs compatriotes. Comme on pouvait l'attendre ce sont avec des titres de leur dernier album en date « Red Album » que les georgiens de Savannah ouvrent leur set, les deux premiers dudit album d'ailleurs. Et là, premier blocage: c'est lent... Mais vraiment plus lent que sur album et, du coup, ça me donne l'impression d'être mollasson. Bon, ça s'accèlerera au fur et mesure que les titres s'enchaîneront mais je ne retrouve pas le « truc » qui m'avait mis sur le cul lors de leur passage au batofar. La setlist se compose principalement du « Red Album » et l'on sent bien que les quelques titres des EP's précédents sont un cran au-dessus niveau patate et même si les zicos sont irréprochables, si les riffs sont excellents et le batteur survolté sur la fin, j'ai encore en tête la claque que m'a mis KYLESA. La presta de BARONESS est bonne mais, impossible de déterminer précisément pourquoi, j'ai comme un goût d'inachevé dans la bouche; peut-être trop propre, trop Mastodonien, je ne sais pas... En tout cas je passe tout de même un bon moment, comme une bonne partie du public visiblement - il ne faut pas être difficile non plus - c'est un bon concert mais la barre a été placée un peu trop haute niveau intensité.
Ayant trouvé des connaissances dans la file d'attente, j'ai pu être parmi les 40 ou 50 premiers à rentrer dans la salle et, malgré cela, le set d'HKY a déjà commencé alors que l'ouverture des portes n'a qu'un quart d'heure de retard. Etrange. Bref, je ne louperai finalement que la moitié du premier titre donc je peux pleinement profiter du reste; et je ne bouderai pas mon plaisir. Le son en façade est bon, même si les samples sont un peu timides et qu'il faut parfois bien tendre l'oreille pour discerner leur contribution à l'ensemble, qui est est lourd, massif et ma foi: classieux. Pour un premier concert c'est franchement réussi et HKY parvient à frapper là où ils le veulent; la maîtrise est évidente et les tripes sont de sorties, tout est réuni pour faire un set efficace et le public qui arrive au compte-goutte semble également apprécier ce set aux riffs à la fois rugueux et dosés. Quatre titres en tout et pour tout, et le groupe peut se targuer de ne pas avoir fait pâle figure dans cette affiche. A voir et revoir, retenez bien leur nom.
C'est ensuite au tour de KYLESA de fouler la scène et là, surprise, les membres ne sont que quatre sur scène, l'explication ne tarde pas à venir par l'intermédiaire du 2e guitariste qui nous annonce que leur bassiste est reparti aux states dû à un décès famililal et nous assure qu'ils vont quand même jouer et faire de leur mieux malgré cela; annonce ponctée par des applaudissements, normal, vous le méritez les gars (et fille). Et, pour faire face à ce destin qui ne leur a pas réussi ces derniers jours, les KYLESA vont tout donner pour nous mettre à plat. Même si les grattes sont légèrement en retrait derrière le son gigantesque des deux batteries (et étant tout à gauche je n'entendais quasiment pas du tout le grand barbu de droite), le set des ricains est ravageur. Le groove de la double partie rythmique joue un grand rôle dans le charme de leur prestation, et ne connaissant pas grand chose de leur discographie et ayant du mal à capter touts les riffs je me laisse facilement gagné par l'enthousiasme durant tout le set, et le côté cacophonique de l'utilisation des voix me plaît d'autant plus, bizarrement. Je leur trouve parfois des affinités avec BLACK COBRA, parfois avec CURSED, bref, difficile de les classer, mais du qui envoie le rondin en live, ça assurément.
Après environ trente-cinq minutes de set intense, les KYLESA saluent un public qui a apparemment fait d'eux le groupe de la soirée, je ne m'y attendais pas mais ils semblent avoir fait l'unanimité, c'est mérité.
C'est maintenant à BARONESS qu'incombe la difficile tâche de clore cette soirée après la belle prestation de leurs compatriotes. Comme on pouvait l'attendre ce sont avec des titres de leur dernier album en date « Red Album » que les georgiens de Savannah ouvrent leur set, les deux premiers dudit album d'ailleurs. Et là, premier blocage: c'est lent... Mais vraiment plus lent que sur album et, du coup, ça me donne l'impression d'être mollasson. Bon, ça s'accèlerera au fur et mesure que les titres s'enchaîneront mais je ne retrouve pas le « truc » qui m'avait mis sur le cul lors de leur passage au batofar. La setlist se compose principalement du « Red Album » et l'on sent bien que les quelques titres des EP's précédents sont un cran au-dessus niveau patate et même si les zicos sont irréprochables, si les riffs sont excellents et le batteur survolté sur la fin, j'ai encore en tête la claque que m'a mis KYLESA. La presta de BARONESS est bonne mais, impossible de déterminer précisément pourquoi, j'ai comme un goût d'inachevé dans la bouche; peut-être trop propre, trop Mastodonien, je ne sais pas... En tout cas je passe tout de même un bon moment, comme une bonne partie du public visiblement - il ne faut pas être difficile non plus - c'est un bon concert mais la barre a été placée un peu trop haute niveau intensité.
0 COMMENTAIRE
AJOUTER UN COMMENTAIRE