Headcharger - Headcharger

Chronique CD album (45:02)

chronique Headcharger - Headcharger

Ce nom ne vous dit peut-être rien. Alors petit flashback: Headcharger n'est en fait que le nouveau nom des caennais de Doggystyle. Donc même si ce cd est leur premier album sous ce nom, le groupe a déjà un EP, un cd ("Moments of awakening") et une tonne de concerts derrière eux (notamment au Fury Fest 2004, mais aussi avec The Red Chord, Agnostic front, Shovel, Nostromo, etc... La liste est longue!)

 

Artwork simple (photo de station service), avec un logo façon "tuning style" (d'ailleurs, ça me fait un penser à l'artwork des Zombies Eaters sur leur second album), les Headcharger ont totalement changé leur design depuis le changement de nom. Pas forcément convaincant d'ailleurs, ça me fait penser à du heavy-rock façon "Hell's angels". Ont-il changé de style musical également? Non. Evolués par contre, oui. Déjà, le son casse la baraque. Quand on voit que Serge Morattel (Tantrum, Knut,...) s'est occupé de l'enregistrement + mixage et Alan Douches (The Dillinger Escape Plan, Hatebreed, etc...) du mastering, on comprends tout de suite mieux pourquoi. Rien à dire de ce côté là donc, c'est du tout bon: tout sonne parfaitement, des riffs de grattes à la batterie bien présente. Revenons donc à la musique: les caennais mélangent hardcore, metal, et rock'n'roll. Oulà, c'est qu'en ce moment, y en a pas mal des groupes de ce genre. Même si là, le rock'n'roll est utilisé surtout dans sa forme la plus brute, pour le côté "live" et énergique de la chose; Sauf sur "The other side of the coin", où là les guitares ne se cachent pas et nous balancent des mélodies très "wock'n'wollesques".

Ensuite, les Headcharger font ce qu'ils savent faire: en mettre plein les oreilles à l'auditeur. Dans le bon sens du terme, bien sûr. "Indead end" par exemple explose tout sur son passage avec ses riffs ravageurs et sa rythmique hardcore, et "flesh creep behind the peep hole" n'a rien à lui envier non plus. Le chant n'est pas totalement hurlé mais la plupart du temps "saturé" avec une petite disto. Bon, évidemment, ce n'est pas "chanté" non plus! D'ailleurs, certains passages de la voix me font penser à Hatebreed ("Made to be spread").

 

On s'essouffle tout de même vers la fin, le manque de temps mort et la rythmique plus ou moins identiques sur pas mal de morceaux pouvant "lasser" sur le long terme. Mais ceci est mon point de vue personnel, car si vous cherchez un album pour vous revigorer et vous foutre la pêche, c'est clair que cet album est celui qu'il vous faut.

photo de Pidji
le 17/11/2005

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