Festival de Dour 2011

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Festival de Dour 2011

« On gagne une bataille en connaissant le rythme de l’ennemi
et en utilisant un rythme auquel il ne s’attendait pas. »
Musashi

Nous étions des milliers, par rangs entiers. Des colonnes venues des mornes plaines du Nord en passant par les hordes des lointaines vallées du Sud, notre armée grossissait à vue d’œil à mesure qu’approchait ce week-end du 14 Juillet. Fin prêts ? Peut-être pas, mais nous venions tous avec notre barda et surtout avec une sacrée envie d’en découdre. Nous savions que livrer ainsi bataille en périphérie de cette bourgade wallonne ne serait pas une promenade de santé. Certains ne reviendraient pas, d’autres reviendraient auréolés de gloire. C’est la dure loi du combat…

Nous savions que chacun, dans ses propres spécialités, devait affronter des épreuves d’un niveau jusqu’ici rarement atteint :

Pour les sergents punk et les capitaines metal : Madball, Gallows, Agnostic Front, Kyuss, Neurosis, Terror, Pennywise, Boris, Karma To Burn, Kylesa, Drums Are For Parade…
Pour les premières classes hip-hop : Cypress Hill, Public Enemy, House Of Pain, Ice Cube, Stupeflip, Saul Williams…
Pour les lieutenants rock : Mogwai, Foals, The Do, Yussuf Jerusalem, Klaxons, Two Gallants, Metronomy, Cocorosie, Pulp, Syd Matters…
Pour les brigadiers electro : Boys Noize, Vitalic, Beat Torrent, Tiga, Ellen Alien, Len Faki, Dirtyphonics, Popof, Radium…

Avec un tel programme, seuls les plus aguerris survivront : 4 jours de musique non stop de 13h à 5h du matin.

Voici des morceaux choisis du récit d’une grande bataille épique de 4 jours à laquelle participèrent quelques 180 000 soldats en ordre de marche, dont moi même, votre humble serviteur. En voici le récit…