#10 : I PILOT DÆMON - Come what may

Malgré des références très présentes (on pense à Breather resist, Breach, ...), cet album d'I pilot daemon est un brûlot dont vous auriez tort de vous passer.

Le son est excellent à tous les niveaux, le chant habite littéralement les différentes compos et quasiment tous les riffs sont passionnants. C'est cohérent, vivant, jonché de rebondissements, d’accalmies... Bref, un régal.

• Lire la chronique

#9 : CLOUDKICKER - Beacons

On n'attendait pas le groupe de Ben Sharp à ce niveau, mais Cloudkicker nous a livré l'un des meilleurs album de post hardcore / metal instrumental de cette année, tout simplement. De plus, ce disque est en téléchargement gratuit par ici, alors vraiment, il serait dommage de s'en priver.

#8 : KILLING JOKE - Absolut dissent

Plus de 30 ans de carrière au compteur pour l'un des groupes britanniques des plus controversés, l'un de ceux qui aiment à se renouveler aussi.

Du Dub à l'Indus-Metal en passant par le Post-Punk et le Metal gras, Killing Joke a réussi à poser son empreinte 'Yéti-esque' dans un mélange de genres souvent probant. Absolut Dissent ressemble, pour la troisième fois, à un chant du cygne d'un groupe à son apogée. 40% Metal-Indus, 40% Post-Punk, 20% New-wave et Dub pour autant de titres de bravoure. Parmi les "vieux", à coup sur LA réussite discographique de l'année.

• Lire la chronique

#7 : ION DISSONANCE - Cursed

Ion Dissonance nous prouve ici qu’ils sont capables d’évoluer, à croire qu’ils ont bien entendu les reproches faits à Minus The Herd pour mieux nous envoyer un bon coup en pleine tronche avec ce Cursed, album autant argneux que sombre. Un régal.

• Lire la chronique

#6 : INTRONAUT - Valley of smoke

Si cet album est résolument plus jazz et posé que le mammouth Void, les passages ambiancés ne se contorsionnent pas en un amas de delay et de lignes superposées.

La surenchère n’est pas de mise ici et c’est plutôt avec délicatesse que les compositions se déroulent, et nous emmènent dans le monde d'IntrOnaut.

On dit souvent que le troisième album d’un groupe est déterminant pour la suite de la carrière du groupe d’un point de vue artistique, et on peut dire qu’avec ce Valley Of Smoke, IntrOnaut a réussi son pari et rafle la mise.

• Lire la chronique

#5 : ORPHANED LAND - the never ending way of orwarrior

Sur ce 4e opus, Orphaned Land réussit à proposer l'ultime symbiose entre le folklore moyen-oriental et le metal le plus couillu qui soit. Les deux éléments se mélangent et se confondent sur un pied d'égalité, loin de la superficialité d'une musique traditionnelle encouillifiée aux grosses grattes, ou d'un metal enfolklorisé à coups d'instruments exotiques. Ici l'osmose est totale, et ceci est le fruit d'une intelligence de composition qui confine au génie. Rhââ Lovely, ouallah !

#4 : DEFTONES - Diamond eyes

Tel un diamant, cet album brille de toute sa splendeur. Il est d'un carat extraordinaire et nous montre que Deftones, que l'on qualifie trop souvent de "nu-metal", ne l'est pas du tout, et qu'il est mature au point de nous offrir l'un des meilleurs albums du groupe.

Ces 11 titres écrits un peu dans l'urgence (le travail ayant commencé en Juin 2009 avec Sergio Vega/ex-Quicksand à la basse), et remplaçant l'album Eros enregistré mais annulé suite au terrible accident de Chi, on pouvait avoir peur du résultat. Et malgré de premières écoutes sans éclat, ce disque vous prends au tripes au fur et à mesure, sans que vous puissiez faire quoi que ce soit. Jusqu'à ce que vous soyez bien obligé de vous dire que ce disque est tout bonnement un des must-have de cette année.

• Lire la chronique

#3 : KLONE - Black Days

Il faut l'avouer, on n'attendait pas Klone à ce niveau là. Ce Black days est tout simplement renversant, et ce n'est pas les influences TOOLiennes qui vont gâcher la fête.

Au final, une évolution palpable, logique... qui permet à Klone de visiter de nouvelles perspectives d’avenir. On ne pourra que les féliciter de cette sortie dans leur parcours déjà ô combien réussi.

• Lire la chronique

#2 : DAUGHTERS - Daughters

Les Daughters ne rigolaient déjà pas avant, c'est une évidence ; mais on dira simplement que quand tu t'es pris une baffe, il faudrait te méfier du revers que tu n'as pas su voir venir...

Avec cet album éponyme, on passe clairement à un autre niveau : c'est large, massif et percutant. C'est certes plus accessible, moins hargneux et dissonant qu'avant, mais les ricains ont tout de même de quoi être fier. Ils nous livrent là un disque cohérent, puissant, et bougrement jubilatoire.

• Lire la chronique

#1 : KNUT - Wonder

Le voici, notre album de l'année. Vous en doutiez ?

Knut excelle dans un style qui n’appartient qu’à lui : plus violent qu’un Botch, plus mystique qu’un Coalesce, plus massif qu’un Deadguy et plus tellurique qu’un Shora, Wonder nous replonge illico dans les 90’s sans un seul instant se perdre sur des chemins qui nuancerait son propos. Un gros pavé tout droit issu du bordel de l’époque !

Chaos incontrôlable, descente aux enfers, aucun mot ne sera assez fort pour vous expliquer comment cet album est unique, et mérite d'être sur la plus haute marche du podium cette année.

• Lire la chronique