Hellfest 2018 - Le week-end de Cglaume - Troisième partie

Hellfest 2018 Le week-end de Cglaume - Troisième partie (dossier)
 

 

Le Dimanche, ouiiiiin, c’est bientôt fini…

 

Il est d’usage de dire que pour un groupe, jouer le matin au Hellfest c’est un peu la dèche, étant donné qu’une grande majorité des festivaliers est encore en train de ronfler les deux pieds dans le vomi. Ce qui n’est pas complètement faux. Mais pas totalement vrai non plus. Car il existe toute une frange de la population Metal qui n’est pas venue à Clisson que pour se mettre minable. Et ce public, si peu nombreux soit-il, retiendra d’autant mieux le nom et la musique des formations vues à la fraîche que ses oreilles n’ont pas encore subi de multiples assauts sonores, que ses jambes n’ont pas encore parcouru des dizaines de kilomètres, et que le chemin menant de ses artères à son cerveau n’est pas encore embouteillé par de pleines cargaisons d’éthanol. Pour les formations qui se produisent plus tardivement devant un public pas forcément acquis à leur cause, s’il est possible que l’aventure se passe bien, il est par contre moins sûr que les impressions laissées par celle-ci sur le public survivent à la fin du week-end.

 

En ce qui nous concerne, les pieds légers, les oreilles curieuses et le cerveau frais qui se rendirent sous l’Altar en ce dimanche matin furent mis à la disposition des thrasheurs nantais de Malkavian. Enfin je tourne ça comme si l’ensemble du groupe en avait profité, mais ce n’est pas tout à fait vrai. Car si l’on a bien noté que le son n’était pas formidable, que ça moshait parfois mollement et que le Wall of Death tenté en fin de prestation était osé mais relativement concluant, ce qu’on a retenu quasiment exclusivement de ce concert c’est la performance exubérante d’Alex Jadi, batteur-clown incroyable qui nous a offert 30 minutes de bonheur. Car pour en faire des caisses, il en a fait des caisses, éclipsant complètement la prestation de ses collègues – dont le pauvre chanteur, dont on a quasiment tout oublié. Bonnet péruvien vissé sur le crâne, le gugusse a enchaîné les épisodes de jonglage, les blasts assurés à une main – avec alternance de ladite main, pour plus de fun –, les clins d’œil complices, un grand sourire lui barrant constamment le visage. Une telle énergie ne pouvait amener à une autre conclusion: le loustic a fini par péter la peau de sa caisse claire. C’est donc devant un véritable one-drummer-show que l’on s’est réveillé, à un tel point que le souvenir du set se confond désormais (3 mois après) avec le sketch du batteur de Courtemanche. Excellent!

 

Et il était dit que ce dimanche matin serait placé sous le signe du sourire toutes dents dehors et du bonheur de riffer entre copains, car ce sont ensuite les Espagnols de Crisix qui prirent le relais des Nantais. Et là non seulement la bonne humeur ne jaillissait plus uniquement du kit de batterie, mais le Thrash proposé était d’un niveau exceptionnellement plus élevé. Parce que – si vous voulez que je vous le dise comme je le pense – le groupe est ce qui se fait de mieux dans la nouvelle génération de jeunes patchés qui a débarqué sur nos platines ces dernières années. En fond de scène, pour bien se démarquer des backdrops Ed-Repka-iens usuels, le groupe a dressé une vaste pièce de tissu reprenant en partie l’artwork de Against The Odds, mais en version « Colorez-le vous-mêmes »… Et pourquoi pas? Et le groupe de débarquer toute pêche et sourires dehors, et de proposer assez vite un extrait du petit dernier, « Leech Breeder », qui remonte les bretelles avec la vigueur d’un saut à l’élastique hardcore. Puis il embraye sur l’exceptionnel « G.M.M. (The Great Metal Motherfucker) » qui avait participé à nous rendre amoureux de l’album précédent. On se dit alors que nos amis ont des faux airs de Death Angel (visuellement parlant), mais en plus jeunes et plus pleins d’appétit. Et la suite de se passer carrément dans le mosh pit où vont se jeter les 2 guitaristes, pour une prestation sous haute surveillance (comme les mecs de la sécu devaient flipper!) mais effectuée avec un sourire plus que jamais éclatant. Sur le second extrait du dernier album, « Get Out Of My Head », le groupe nous demande de nous asseoir sagement… Avant de jumper comme des demeurés heureux de faire la fiesta. Puis c’est le moment des grands bouleversements, les musiciens changeant brusquement de rôles (le batteur se met derrière l’une des grattes par exemple) pour interpréter un medley jouissif dont le but, on peut l’imaginer, était de galvaniser les curieux de passage. C’est donc au son des Beastie Boys, de Metallica, Anthrax, Pantera et RATM que les Pieds Nickelés du Thrash entament leur dernier virage vers un morceau conclusif de nous inconnu, mais tout à fait jouissif. Avec un telle « Zero prise de tête » attitude et une telle efficacité, les Espagnols ont clairement remporté l’adhésion de 100% du public présent, leur capitale sympathie et l’impact de leur Thrash de tueurs faisant de leur prestation l’un des tout meilleurs moments de cette édition 2018.

 

Mais l’Altar n’avait pas encore tout donné. Etait-ce dans le but de chauffer la salle afin que le public soit fin prêt à accueillir le tournage en direct de « Vivement Dimanche » quelques heures plus tard? Pas sûr. Quoiqu’il en soit, la programmation dominicale de cette scène nous aura forcés à ne jamais nous en éloigner trop. Et c’est ainsi qu’à 12:50 pétante on était présent et paré à se faire péter autre chose que l’heure, la scène étant laissée aux bons soins de Rotten Sound. Pour être honnête, la musique des Finlandais ne nous est pas souvent passée entre les oreilles. Mais on savait qu’il faudrait s’attendre à un Grindcore pas aussi bordélique que d’habitude, à la mode Nasum. Sauf qu’on peut dire que le côté « pas aussi bordélique que d’habitude » ne nous aura pas vraiment sauté aux oreilles, le laminage en règle à base d’omniprésence du couple blast’n’double pédale ne laissant pas beaucoup le loisir de saisir les éventuelles subtilités de cette soupe aux décibels. Et est-ce l’heure encore matinale ou bien une incompréhension partagée? Toujours utile que le public restera assez statique, la charge étant sans doute trop violente pour les touristes de passage.

 

Heureusement Ben Barbaud sait que le festivalier aime varier les plaisirs. Du coup après la ponceuse grind Rotten Sound, les responsables de la programmation du fest’ avaient prévu que l’Altar abrite la truelle Rétro Thrash Exumer. Du old school, par des vieux, pour des vieux. C’est que les Allemands ont sorti Possessed By Fire, leur premier album, la même année que Master of Puppets. Et ça se sent. Mais ne vous y trompez pas: les gars ne se déplacent pas en déambulateur, c’est juste que leur son est granuleux et hargneux comme « au bon vieux temps ». Car malgré la dégaine de coreux du chanteur, le groupe donne dans un Thrash qui évoque parfois le Speed Metal, parfois le côté plus urbain – et plus raccord avec la dégaine de Mem – du Crossover. Mais ça ne cavale pas non plus tout le temps à blinde, les bons gros mid tempos incontestablement teutons – et les « Hey! Hey! Hey! » tout pourris – nous empêchant d’apprécier le set dans son intégralité. N’empêche, quand finit le titre « Possessed By Fire » – manifestement Ze tube of Ze band – on se félicite d’être passé par là et de ne pas être resté à buller au VIP…

 

La suite logique de l’après-midi ,c’était The Lurking Fear, toujours sous l’Altar. Sauf que le premier album des Suédois nous en avait chatouillé une sans effleurer l’autre. Et qu’on avait les Autruches toulousaines à interviewer avec les Pidji, Margoth et autres LousticAndCo sur ce même créneau horaire. Impasse donc. Et repos des oreilles afin que celles-ci soit parées pour le goûter. Goûter qui aurait tout à fait pu se dérouler en compagnie des vétérans d’Exhorder, grands inspirateurs du Pantera post-Hair Metal. Sauf qu’en même temps Zeal and Ardor installait ses chaînes, ses cantiques et ses coupes afro dans la Valley. Et qu’entre des Ricains bas du front venant de Nouvelle Orléans et des partisans du métissage musical – et qui plus est défenseurs de la mémoire des trimeurs de fonds de champs de coton – l’Histoire avec un grand H et mes propres accointances musicales me forçaient à opter pour les seconds. C’est donc accompagné d’esprits ouverts tout prêts à succomber aux charmes du « Soul Black Metal » que nous rentrions pour la première fois de la journée dans l’église de la Valley. Sur scène, Zeal and Ardor est dorénavant constitué de Manuel « Tracy Chapman » Gagneux au centre de toutes les attentions, 2 choristes hommes, une brunette – Mia Rafaela Dieu – à la basse, un gratteux au look néo-gothique et un batteur qu’on remarque peu (parce que tout le monde est sagement aligné devant, sauf lui). Le problème majeur de cette formation live – mais c’est surtout le fait du Manu – c’est le manque de communication avec le public. En même temps le leader maximo aura été très clair sur le sujet dès le début du set. N'empêche,  ça manque un peu de chaleur… Quoique cela ne nous aura pas empêché de triper religieusement pendant 3 quarts d’heure d’une messe envoûtante forte à la fois de la puissance du Metal extrême et de la force spirituelle du Gospel. Néanmoins il s’avère rapidement que dans la foule des curieux (enfin parmi mes comparses du moins) les avis se partagent entre les enthousiastes béats (dont je fais toujours parti) et les victimes de la demi-molle qui se retranchent derrière un défensif « … Ouais mais en fait, ch’sais pas:  il manque un truc ». Dur de comprendre cette réaction tant l’expérience est intense. Sur scène, l’aspect Black Metal ressort parfois avec beaucoup plus de violence que sur album (… vous dit celui qui ne connaît que le premier), et il devient par ailleurs évident à quel point la basse joue un rôle de rotule centrale au sein des morceaux. Mais peut-être que ce qui aura rebuté les non convaincus, c’est cette formule assez récurrente adoptée par la majorité des compos, et l’homogénéité qui en découle, le set devenant du coup assez monolithique. Mais dans ce cas cela n’a rien de péjoratif, d’autant que quand on plane ainsi, on préfère qu’il n’y ait pas trop de trous d’air. Et puis cela aura permis aux morceaux du dernier album de s’insérer dans la setlist comme une star du porno dans un gang bang: sans aucune anicroche. Non, quoiqu’en disent les détracteurs, cela ne changera pas mon avis sur la prestation: Manuel Gagneux est grand, Zeal and Ardor n’a rien d’un buzz passager, les frissons ressentis étaient réels, et ce concert reste dans mon Top 3 du week-end.

 

Une fois la barre symbolique de 18h30 passée, le ciel commença à légèrement s'obscurcir. Du moins le ciel de l'intérieur de ma tête. C’est que les dimanches hellfestiens, cette heure marque peu ou prou le départ des premiers lève-tôt. Par ailleurs, cette année l'horloge sonnait également la fin de ces concerts que l’on attend avec impatience, la bave aux lèvres et le sang plein les corps caverneux (l’inverse étant plus du domaine du « blowjob for a vampire »). Alors pour lutter contre un début de mélancolie malvenu, un petit tour au VIP permit d’aller tailler le bout de gras avec un chanteur masqué et un guitariste bordelais, ce qui éloigna durablement les nuages (mais pas la pluie de houblon).

 

Restaient quand même au programme deux concerts « blockbusters », du genre grosses cylindrées habituées au faste et à la pyrotechnie, sans surprise mais a priori sans risque d’être trop déçu non plus. Quoique la dernière prestation de Megadeth en ces lieux ait eu le don de me hérisser le poil, Dave Mustaine ayant alors donné l’impression de faire le minimum syndical tout en se faisant chier sévère. La barre serait-elle redressée cette fois? La question méritait qu’on parte en quête d’une réponse du côté de la Main Stage 1. Bon, ça commençait mal... Mais de notre faute: les bavardages vip-iens ayant un peu débordé, et le passage jusqu’à la scène étant « un poil » encombré, on ne put profiter véritablement du show qu’à partir du deuxième titre – mais quel titre: « Hangar 18 »! Problème, d’emblée: le son n’est pas au top, celui-ci ayant tendance à tourner au gré du vent – pas que ça souffle dru, mais je ne vois pas trop ce qui aurait pu provoquer un tel effet girouette sinon. Bon point par contre: le set a l’air plutôt orienté « old school », vu qu’on m’apprend que le concert a démarré sur « Rattlehead ». Et l’orientation d’être confirmée par « The Conjuring », puis « My Last Words » (dédicacé à Vinnie Paul)… Diantre c’est tout juste si l’on va sortir des 80s pour frôler les 90s à ce rythme! Le début des 90s, on y retourne pourtant avec le saignant « Take No Prisoners », sur lequel s’invitèrent des images de guerre du Vietnam. L’enthousiasme sera quand même freiné par ces problèmes de son persistants, notre position par rapport à la scène ne nous permettant d’entendre véritablement qu’une syllabe sur quatre. Mais pour une fois Dave semble se plaire sur scène… Et du coup il invite des potos: c’est ainsi un Michael Amott fraîchement descendu de la Main Stage 2 qui rejoint le groupe pour interpréter le classique « Symphony of Destruction ». Bordel il ne manquerait qu’un vrai gros son (et quelques années en moins à certains des protagonistes sur scène) pour que ce soit le Walhalla! L’ambiance redescend un poil sur un « Dystopia » imposé par l’actualité, puis sur un « A Tout le Monde » (attention avis subjectif à l'horizon...) incroyablement surestimé – tout ça pour 3 mots en Français, raconte-nous des histoires de Toto à la place, Dave! Enfin, retour à du solide avec « Peace Sells » et « Holy Wars », morceaux qui ne peuvent pas ne pas faire mouche. C’est bien dommage que le son n’ait pas suivi, car ça faisait plaisir d’entendre autant de bons titres et de voir le grand rouquin aussi souriant, voire aussi prolixe après l’avoir connu trop souvent maussade et bougon.

 

Alors oui, Septicflesh aurait mérité peut être plus encore que les 2 mastodontes dont on vous parle dans cette fin de report qu’on aille les voir. Mais si on n’allait pas faire maintenant une dernière bise aux potos qu’on ne voit qu’une fois par an, on n’aurait plus du tout eu l'occasion de le faire par la suite. Et puis pour espérer voir un bout de la prestation de Maiden autrement que sur Youtube dans 2 mois, il fallait aller vite se placer. Ce que nous ne purent faire que loin du lieu des festivités, devant la Main Stage 2, avec une visibilité extrêmement réduite sur la scène – mais un écran géant pour remédier un peu au problème. N’empêche, c’est toujours frustrant. On profitera de la situation pour jeter une oreille à Alice in Chains – que notre découverte pré-Grunge du Metal ne nous a jamais vraiment permis d’écouter. Et manifestement il ne s’agissait pas là des meilleures conditions pour découvrir le groupe, parce que le bout de set suivi m’a autant émoustillé qu’un vieux poulpe vêtu d’une cotte de mailles recouverte d’une robe de soirée. Vous jugerez par vous-mêmes de l’effet…

 

Enfin retentit du fond de la Main Stage 1 la musique de… « Doctor Doctor » de UFO?? Je fais le malin mais si je n’avais pas été avec un pote quinqua’, je n’aurais jamais pu vous balancer la référence. Mais après tout, rien d’anormal à une telle mise en bouche, l’OVNI étant après tout anglais lui aussi. Puis c’est l’avion de chasse old school de « Aces High » qui atterrit sous nos yeux, l’objet gravitant quelques mètres seulement au-dessus d’un Bruce en tenue de pilote de la grande guerre. La fête au old school de continuer alors dans le ciel pour le plus grand plaisir de notre petite troupe (dont Margoth) avec « Where Eagles Dare », extrait de l’album d’avant, pour lequel Mr Dickinson a enfilé une chapka (oui, il joue à Barbie-change-de-tenue. Après tout si ça l’éclate hein…). On repart 2 albums en avant avec « 2 Minutes to Midnight » pendant lequel la ressemblance entre le frontman de la Vierge de Fer et le Alain Delon d’il y a 15-20 ans éclate de manière aussi frappante que troublante! Mais ce parallèle ne résistera pas au long speech en Français que livrera le chanteur – exercice louable, mais un peu lourdingue à la longue, au vu des approximations du Monsieur et de la tenue du discours (« Je pense vraiment Liberté il existe dans la cœur de chaque personne », « Mais un chose c’est sûr: tu connais quand le liberté c’est volé ». Bon…). La bonne nouvelle c’est que le son est enfin bon, et que Bruce tient une forme olympique, celui-ci jouant les Zorro tout du long de « The Clansman ». Mais les « combats » ne s’en tiendront pas là, Eddie venant se fighter lui aussi avec le groupe le temps de « The Trooper ». Puis la scène devient cathédrale pour « Revelations », dernier titre réjouissant avant une série plus longuette (… vous dit le fan des premiers albums). Pour nous les choses sérieuses reprennent avec « Flight of Icarus », pendant lequel Bruce fait mumuse avec un lance-flammes, puis sur la série best of « Fear of The Dark » / « The Number of the Beast » / « Iron Maiden » – dernier titre au cours duquel on voir débarquer une gigantesque tête d’Eddie-Démon. Pour le rappel, du juteux encore avec « The Evil That Men Do », « Hallowed Be Thy Name » et « Run to the Hills », titre au terme duquel Niko nous montrera son auguste postérieur. Entre le show et la bonne humeur inaltérable des gugusses, dur de sortir déçu du concert d’un aussi grand groupe!

 

Et pour profiter de l’affluence record devant les Main Stages, l’orga du Hellfest a alors la bonne idée d’organiser un petit « teaser » live pour annoncer la présence à l’édition suivante de Carcass, Slayer, les Dropkick Murphys, Mass Hysteria et Manowar, Joey deMaio étant présent en personne pour défendre cette prochaine affiche de « The TRUE Festival of the World ». Alors l’année prochaine, « Death To False Metal, and Viveux le Fwance! »

 

 

Le Bilan, façon Powerpoint plein de jolis camemberts (ou presque)

 

Les Youpi-Rhââ-Lovely :

- Black Bomb A (en mode découverte enthousiaste)

- Psykup (Cooler than God!)

- Dead Cross (le Mike des grands jours)

- Cro-Mags (Crush the Demoniac!)

- Crisix (Mosh & fun)

- Zeal and Ardor (Hail Satan, brothers!)

 

Les Bôarf-limite-catastrophe :

- Meshuggah (pas à cette heure, qui plus est en extérieur, voyons !)

- Dälek (fais dodo, rappeur mon p’tit frè-reuuh !)

- Body Count (That’s the sound of the réchauffé…)

 

Les plaisirs « simples » :

- Bunkum (« Gratos le CD, gratoooos: de toutes façons on n’arrive pas à le vendre! »)

- Hexecutor (« La sorcièèèèère... du Maraiiiiiiiis! »)

- Terror (« It’s good to be alive! »)

- Megadeth (avec un Dave qui ne fait pas la gueule)

- Iron Maiden (plein les yeux !)

 

Les non-décidément-ça-veut-pas :

- Malemort

- Misanthrope

- les « Hey! Hey! Hey! » à 3 balles des groupes qui voudraient bien communiquer avec le public mais ne savent pas comment faire

 

Palmarès des Clowns du festival :

- Clown d’or: Alex Jadi, batteur de Malkavian, pour son excellent one-drummer-show !

- Clownd’argent: Crisix, pour les pitreries, l’éternelle banane et le tour dans le pit

- Clown de bronze: Mike Patton, pour la séance de baby sitting live.

- Clown alternatif de la meilleur imitation : Bruce Dickinson, pour son sketch « Alain Delon lui c’est être moi! »

 
 
photo de Cglaume
le 06/11/2018

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