Persistence Tour 2012 (Crushing Caspars + Terror + Lionheart + Biohazard + Walls Of Jericho + Suicidal Tendencies) le 30/01/2012, Le Bataclan, Paris
Crushing Caspars + Terror + Lionheart + Biohazard + Walls Of Jericho + Suicidal Tendencies
Monday 30 January 2012Salle : Le Bataclan
Paris
« Wo-Oh-Oh-Oh ! Wo-Oh-Oh-Oh ! Everybody was kung-fu fighting, those jerks were fast as lightning ! In fact it was a little bit frightening, but they fought with expert timing... »
C’est sur ces paroles pleines de bon sens de MONSIEUR Carl Douglas que l’on pourrait ainsi sous-titrer la saison 2012 du Persistence Tour... Super costaude ! Du come back à la pelle, du tough guy par tourbus entier, des revirements de situation incroyables et bien plus épiques que la saison 4 de Grey’s Anatomy (sic), cette soirée du 30 Janvier se promet donc d’envoyer du gros bois. Plus compacte que la dernière cuvée à mon sens, le Persistence Tour emménage cette fois à Paris-Centre, s’il vous plait, dans un Bataclan qui s’annonce d’ores et déjà plein comme un œuf de brontosaure.
Et pourtant, je dois avouer que j’étais mollement motivé pour m’y rendre. Entre la crève, la fin de mois et l’aller-retour tout seul, il a fallu que je me mette des auto-claques pour faire partie du grand oral des ricains. Bien m’en a pris, puisque la soirée fut, comment dire, bagarre friendly et open décibels !
Décidant de ne pas commettre la même erreur que lors du précèdent Persistence, je pointe le bout de mon nez suffisamment tôt pour ne pas rater les premiers groupes. Encore une fois, je me suis bien lourdé, ouverture des portes à 17h ! J’ai donc raté le premier groupe, Crushing Caspars qui s’avère être le seul européen de la tournée. On me souffle à l’oreillette que les Allemands ont livré un set correct avec un son perfectible. Sans plus. De toute manière, j’ai écouté qu’un seul de leurs disques et autant l’avouer, je ne suis pas leur plus grand fan.
Même si la foule est encore clairsemée, impossible de croiser mon cher collaborateur, en la personne de Tibal Musette, dont les photos sont visibles en bas de page. Allez-y, vous pouvez l’applaudir !
Le temps de me re-familiariser avec le Bataclan, une salle pile poil calibrée pour des concerts comme le Persistence. 1200 places à peu près, avec un vrai pit, sans crash barrières (moins cool pour les journaleux, mais niveau contact avec les groupes, c’est bien), son relativement bien calé, light show efficace. Impeccable. À part peut-être la taille du bar, vous en conviendrez : quand la moitié de la salle est faite de soiffards, un zinc de 5 mètres de linéaire, c’est plutôt juste, non ? Je place une quenelle au passage : les gobelets ne sont pas consignés, vive le gaspillage !
Le temps de fumailler tout seul au froid pour croiser quelques V.I.P qui commencent à arriver (je ne vais pas tous les citer, mais du beau monde, ça y’en a !), dont des copains normands remontés comme des pendules. Ouf, la soirée va pouvoir commencer ! Début du show de Lionheart... Même si leur style est fichtrement efficace et de bonne facture, j’ai toujours eu un peu de mal avec eux sur disque. Genre caillera-core un peu too much pour faire crédible. « C’est West Coast, tu peux pas teste ! » dixit le jeune. OK, allons prêter une oreille. Le son est assez fouilli, mais leur beatdown gonflé à bloc en impose. Le batteur, pourtant épais comme un carrelet, joue méchamment bien. Ça pite sympathiquement, quelques beaux mouvements de K.D.S. égayent le set. J’aimerais en faire autant, mais je me suis fait une élongation à la cuisse lors d’un entraînement (si vous trouvez que je raconte trop ma vie, dites-le, hein !), impossible donc de lever la jambe. C’est pas beau de vieillir ! Finalement, Lionheart ne joue pas très longtemps, c’est dommage, parce qu’ils ont une sacré énergie. C’est le jeu, t’es en bas de l’affiche, tu joues 25 minutes, tu prends ton chèque et tu vas jouer au baby foot backstage.
Set list Lionheart :
Pure Anger
Built On Struggle
Sad But True (Metallica cover)
This Is Who I Am
Brothers Keeper
Ce qu’il y a de très pratique pour les quiches qui n’y connaissent rien lors du Persistence Tour, c’est que chaque groupe a son backdrop. Inutile de demander qui joue, c’est marqué dessus ! Donc, au vu de celui qui est en train de s’installer, Walls Of Jericho va prendre le relais. C’est assez curieux de dire ça, mais la bande à Candace (grrrrr !) est la plus metal de la soirée. Ce n’est pas un gros mot, c’est une remarque ! Je crois que leur dernière venue en France date du Hellfest il y a deux ans. Autant dire que leurs fans sont assez impatients de les revoir. Moi pas, j’accroche pas (je sens que ce report va mal finir !). En dehors de voir une nana bizarrement accoutrée qui se démène comme elle peut, je ne vois pas trop d’intérêt. Je le concède, elle est bluffante au chant, vraiment impressionnante. Gros charisme, grosse prestation, mais derrière, le metalcore du groupe est plutôt bateau. Le son n’aide pas du tout, qui plus est. Vraiment prévisible, alors que je ne connaissais que quelques chansons de Walls Of Jericho, 75% des gimmicks de leurs titres, je les grillais à l’avance. Même si je n’attendais pas grand chose de ce set, j’aurais pensé être plus captivé. Les fans qui s’étaient pressés pour les voir ont l’air d’avoir apprécié. Tant mieux pour eux. J’étais mieux au bar (message perso : Julien Bukowski, la prochaine est pour moi !).
Set list Walls Of Jericho :
All Hail The Dead
A Trigger Full Of Promises
A Little Piece Of Me
Feeding Frenzy
The American Dream
Playing Soldier Again
II. The Prey
I Know Hollywood And You Ain’t It
Revival Never Goes Out Of Style
En tout cas, la soirée est définitivement lancée, le Bataclan se remplit comme un slip taille 12 ans. Et pour cause ! Les champions du hardcore West Coast catégorie poids lourds sont sur le point d’investir, non, envahir la scène : Terror ! Un peu moins carnaval qu’à Dour (cf. le dossier sur le festival de Dour), les fans sont pourtant en force. Plus la peine de faire machine arrière, la bagarre est lancée. Pour celles et ceux qui se demandent à quoi ressemble un show de Terror : imaginez le pire mosh pit avec un groupe qui bastonne et multipliez-le par 10, au moins. Non, vraiment ! Ces mecs-là sont impressionnants, Scott Vogel en premier, qui n’a pas son pareil pour pousser la foule à se remuer. Même au bar, à l’autre bout de la salle, ça envoyait du moulin ! Terrific !
Set list Terror :
Your Enemies Are Mine
Overcome
One With The Underdogs
Stick Tight
Push It Away
Out Of My Face
Return To Strength
Spit My Rage
Never Alone
Betrayer
Always The Hard Way
You’re Caught
Keep Your Mouth Shut
Keepers Of The Faith
Pour continuer sur cette furieuse lancée, Biohazard va tenter de garder la température. Je n’aimerais pas faire partie d’un groupe qui joue après Terror, quand même ! Les new-yorkais n’en sont pas à leur galop d’essai, je ne me fais trop d’inquiétude. Quoique. Cette tournée qui est sensée promouvoir le dernier album, « Reborn In Defiance » est super casse pipe. Le batteur a été remplacé par celui de Sworn Enemy, Evan Seinfeld a été remplacé par la légende Scott Roberts (Cro-Mags) qui au passage a été victime d’une intoxication alimentaire quelques jours avant ! Est-ce que la mayonnaise va prendre ? Comme dirait le batteur des Tagada Jones : « On s’en fout, un petit Punishment et ça ira ! » Et bien, dès les premières mesure de « Urban Discipline », je crois que Biohazard a mis tout le monde d’accord. Ils ne sont pas ici pour vendre des cravates ! Emmené par un Billy Grazziadei qui prend de plus en plus à son compte le leadership du groupe, le set n’a souffert d’aucun temps mort. Enfin, sauf sur la fin. On sent que la tournée a fait souffrir les organismes et Bobby Hambel semble de plus en plus marqué. Quelques soucis de matériel sont venus casser la dynamique, mais c’est sans parler des gros relous qui n’en finissent pas de tenter un stage diving pitoyable. Sérieusement, les amis, ce n’est pas parce que vous avez abusé de panaché qu’il faut se sentir obligé de venir nous écraser le crâne en sautant pitoyablement sur une foule qui n’est pas venu pour vous voir tenter de checker avec vos idoles ! Quenelle numéro 2. Tibal Musette confirmera. Bon au final, Biohazard m’a mystifié, bien que je ne puisse estimer que leur dernier album soit leur masterpiece.
Set list Biohazard :
Failed Territory
Urban Discipline
What Make Us Tick
Reborn
Black And White And Red All Over
Retribution
Vengeance Is Mine
Love Denied
Shades Of Grey
Punishment
Comment enchaîner ensuite ? Certainement par un truc ultra fédérateur. Nickel, puisque c’est Suicidal Tendencies qui se charge de finir cette soirée. Les patrons ! Les papys ! Les papys patrons ! Et rois du groove qui plus est (bien que Infectious Grooves soit un poil au-dessus selon moi) ! Un set, une leçon ! A voir Cyco Miko dépenser autant d’énergie, on aurait envie de tarter tous les jeunes groupes qui se déhanchent mollement. Ce mec va prendre 50 ans, les gars ! Je ne sais pas ce qu’il prend au petit-déjeuner, mais j’en veux ! Suicidal Tendencies, le allstar band: entre deux supers guitaristes (surtout Pleasant quand même), un bassiste qui prend pas mal de jazzeux en un-contre-un et un batteur... C’est simple : son bras c’est ma cuisse ! Son bon quintal et demi n’est en fait qu’une usine à rythmes. J’en veux pour preuve son solo de cinq minutes, un peu old school, mais terriblement bon. Je m’enflamme certes, mais ces mecs sont des bêtes de scène, ni plus ni moins. Et le public ne s’y pas trompé : du petit coreux au metalleux en passant par le hipster de la maison de disque qui se demandait ce qu’il pouvait bien faire là (à part attendre l’after show et le bar à champagne), tout le monde s’est mis à scander « ST » à tout rompre. La fin du set fut marquée par l’invasion de la scène par une centaine de personnes, toute fiévreuse de pouvoir approcher un Mike Muir sautillant sur le mur d’amplis. Great show guys ! Carl Douglas avait raison : « Everybody was kung-fu fighting » ce soir-là du 30 Janvier au Bataclan.
Set list Suicidal Tendencies :
You Can’t Bring Me Down
Institutionalized
War Inside My Head
Subliminal
Possessed To Skate
Cyco Vision
Pledge Your Allegiance
Memories Of Tomorrow
C’est sur ces paroles pleines de bon sens de MONSIEUR Carl Douglas que l’on pourrait ainsi sous-titrer la saison 2012 du Persistence Tour... Super costaude ! Du come back à la pelle, du tough guy par tourbus entier, des revirements de situation incroyables et bien plus épiques que la saison 4 de Grey’s Anatomy (sic), cette soirée du 30 Janvier se promet donc d’envoyer du gros bois. Plus compacte que la dernière cuvée à mon sens, le Persistence Tour emménage cette fois à Paris-Centre, s’il vous plait, dans un Bataclan qui s’annonce d’ores et déjà plein comme un œuf de brontosaure.
Et pourtant, je dois avouer que j’étais mollement motivé pour m’y rendre. Entre la crève, la fin de mois et l’aller-retour tout seul, il a fallu que je me mette des auto-claques pour faire partie du grand oral des ricains. Bien m’en a pris, puisque la soirée fut, comment dire, bagarre friendly et open décibels !
Décidant de ne pas commettre la même erreur que lors du précèdent Persistence, je pointe le bout de mon nez suffisamment tôt pour ne pas rater les premiers groupes. Encore une fois, je me suis bien lourdé, ouverture des portes à 17h ! J’ai donc raté le premier groupe, Crushing Caspars qui s’avère être le seul européen de la tournée. On me souffle à l’oreillette que les Allemands ont livré un set correct avec un son perfectible. Sans plus. De toute manière, j’ai écouté qu’un seul de leurs disques et autant l’avouer, je ne suis pas leur plus grand fan.
Même si la foule est encore clairsemée, impossible de croiser mon cher collaborateur, en la personne de Tibal Musette, dont les photos sont visibles en bas de page. Allez-y, vous pouvez l’applaudir !
Le temps de me re-familiariser avec le Bataclan, une salle pile poil calibrée pour des concerts comme le Persistence. 1200 places à peu près, avec un vrai pit, sans crash barrières (moins cool pour les journaleux, mais niveau contact avec les groupes, c’est bien), son relativement bien calé, light show efficace. Impeccable. À part peut-être la taille du bar, vous en conviendrez : quand la moitié de la salle est faite de soiffards, un zinc de 5 mètres de linéaire, c’est plutôt juste, non ? Je place une quenelle au passage : les gobelets ne sont pas consignés, vive le gaspillage !
Le temps de fumailler tout seul au froid pour croiser quelques V.I.P qui commencent à arriver (je ne vais pas tous les citer, mais du beau monde, ça y’en a !), dont des copains normands remontés comme des pendules. Ouf, la soirée va pouvoir commencer ! Début du show de Lionheart... Même si leur style est fichtrement efficace et de bonne facture, j’ai toujours eu un peu de mal avec eux sur disque. Genre caillera-core un peu too much pour faire crédible. « C’est West Coast, tu peux pas teste ! » dixit le jeune. OK, allons prêter une oreille. Le son est assez fouilli, mais leur beatdown gonflé à bloc en impose. Le batteur, pourtant épais comme un carrelet, joue méchamment bien. Ça pite sympathiquement, quelques beaux mouvements de K.D.S. égayent le set. J’aimerais en faire autant, mais je me suis fait une élongation à la cuisse lors d’un entraînement (si vous trouvez que je raconte trop ma vie, dites-le, hein !), impossible donc de lever la jambe. C’est pas beau de vieillir ! Finalement, Lionheart ne joue pas très longtemps, c’est dommage, parce qu’ils ont une sacré énergie. C’est le jeu, t’es en bas de l’affiche, tu joues 25 minutes, tu prends ton chèque et tu vas jouer au baby foot backstage.
Set list Lionheart :
Pure Anger
Built On Struggle
Sad But True (Metallica cover)
This Is Who I Am
Brothers Keeper
Ce qu’il y a de très pratique pour les quiches qui n’y connaissent rien lors du Persistence Tour, c’est que chaque groupe a son backdrop. Inutile de demander qui joue, c’est marqué dessus ! Donc, au vu de celui qui est en train de s’installer, Walls Of Jericho va prendre le relais. C’est assez curieux de dire ça, mais la bande à Candace (grrrrr !) est la plus metal de la soirée. Ce n’est pas un gros mot, c’est une remarque ! Je crois que leur dernière venue en France date du Hellfest il y a deux ans. Autant dire que leurs fans sont assez impatients de les revoir. Moi pas, j’accroche pas (je sens que ce report va mal finir !). En dehors de voir une nana bizarrement accoutrée qui se démène comme elle peut, je ne vois pas trop d’intérêt. Je le concède, elle est bluffante au chant, vraiment impressionnante. Gros charisme, grosse prestation, mais derrière, le metalcore du groupe est plutôt bateau. Le son n’aide pas du tout, qui plus est. Vraiment prévisible, alors que je ne connaissais que quelques chansons de Walls Of Jericho, 75% des gimmicks de leurs titres, je les grillais à l’avance. Même si je n’attendais pas grand chose de ce set, j’aurais pensé être plus captivé. Les fans qui s’étaient pressés pour les voir ont l’air d’avoir apprécié. Tant mieux pour eux. J’étais mieux au bar (message perso : Julien Bukowski, la prochaine est pour moi !).
Set list Walls Of Jericho :
All Hail The Dead
A Trigger Full Of Promises
A Little Piece Of Me
Feeding Frenzy
The American Dream
Playing Soldier Again
II. The Prey
I Know Hollywood And You Ain’t It
Revival Never Goes Out Of Style
En tout cas, la soirée est définitivement lancée, le Bataclan se remplit comme un slip taille 12 ans. Et pour cause ! Les champions du hardcore West Coast catégorie poids lourds sont sur le point d’investir, non, envahir la scène : Terror ! Un peu moins carnaval qu’à Dour (cf. le dossier sur le festival de Dour), les fans sont pourtant en force. Plus la peine de faire machine arrière, la bagarre est lancée. Pour celles et ceux qui se demandent à quoi ressemble un show de Terror : imaginez le pire mosh pit avec un groupe qui bastonne et multipliez-le par 10, au moins. Non, vraiment ! Ces mecs-là sont impressionnants, Scott Vogel en premier, qui n’a pas son pareil pour pousser la foule à se remuer. Même au bar, à l’autre bout de la salle, ça envoyait du moulin ! Terrific !
Set list Terror :
Your Enemies Are Mine
Overcome
One With The Underdogs
Stick Tight
Push It Away
Out Of My Face
Return To Strength
Spit My Rage
Never Alone
Betrayer
Always The Hard Way
You’re Caught
Keep Your Mouth Shut
Keepers Of The Faith
Pour continuer sur cette furieuse lancée, Biohazard va tenter de garder la température. Je n’aimerais pas faire partie d’un groupe qui joue après Terror, quand même ! Les new-yorkais n’en sont pas à leur galop d’essai, je ne me fais trop d’inquiétude. Quoique. Cette tournée qui est sensée promouvoir le dernier album, « Reborn In Defiance » est super casse pipe. Le batteur a été remplacé par celui de Sworn Enemy, Evan Seinfeld a été remplacé par la légende Scott Roberts (Cro-Mags) qui au passage a été victime d’une intoxication alimentaire quelques jours avant ! Est-ce que la mayonnaise va prendre ? Comme dirait le batteur des Tagada Jones : « On s’en fout, un petit Punishment et ça ira ! » Et bien, dès les premières mesure de « Urban Discipline », je crois que Biohazard a mis tout le monde d’accord. Ils ne sont pas ici pour vendre des cravates ! Emmené par un Billy Grazziadei qui prend de plus en plus à son compte le leadership du groupe, le set n’a souffert d’aucun temps mort. Enfin, sauf sur la fin. On sent que la tournée a fait souffrir les organismes et Bobby Hambel semble de plus en plus marqué. Quelques soucis de matériel sont venus casser la dynamique, mais c’est sans parler des gros relous qui n’en finissent pas de tenter un stage diving pitoyable. Sérieusement, les amis, ce n’est pas parce que vous avez abusé de panaché qu’il faut se sentir obligé de venir nous écraser le crâne en sautant pitoyablement sur une foule qui n’est pas venu pour vous voir tenter de checker avec vos idoles ! Quenelle numéro 2. Tibal Musette confirmera. Bon au final, Biohazard m’a mystifié, bien que je ne puisse estimer que leur dernier album soit leur masterpiece.
Set list Biohazard :
Failed Territory
Urban Discipline
What Make Us Tick
Reborn
Black And White And Red All Over
Retribution
Vengeance Is Mine
Love Denied
Shades Of Grey
Punishment
Comment enchaîner ensuite ? Certainement par un truc ultra fédérateur. Nickel, puisque c’est Suicidal Tendencies qui se charge de finir cette soirée. Les patrons ! Les papys ! Les papys patrons ! Et rois du groove qui plus est (bien que Infectious Grooves soit un poil au-dessus selon moi) ! Un set, une leçon ! A voir Cyco Miko dépenser autant d’énergie, on aurait envie de tarter tous les jeunes groupes qui se déhanchent mollement. Ce mec va prendre 50 ans, les gars ! Je ne sais pas ce qu’il prend au petit-déjeuner, mais j’en veux ! Suicidal Tendencies, le allstar band: entre deux supers guitaristes (surtout Pleasant quand même), un bassiste qui prend pas mal de jazzeux en un-contre-un et un batteur... C’est simple : son bras c’est ma cuisse ! Son bon quintal et demi n’est en fait qu’une usine à rythmes. J’en veux pour preuve son solo de cinq minutes, un peu old school, mais terriblement bon. Je m’enflamme certes, mais ces mecs sont des bêtes de scène, ni plus ni moins. Et le public ne s’y pas trompé : du petit coreux au metalleux en passant par le hipster de la maison de disque qui se demandait ce qu’il pouvait bien faire là (à part attendre l’after show et le bar à champagne), tout le monde s’est mis à scander « ST » à tout rompre. La fin du set fut marquée par l’invasion de la scène par une centaine de personnes, toute fiévreuse de pouvoir approcher un Mike Muir sautillant sur le mur d’amplis. Great show guys ! Carl Douglas avait raison : « Everybody was kung-fu fighting » ce soir-là du 30 Janvier au Bataclan.
Set list Suicidal Tendencies :
You Can’t Bring Me Down
Institutionalized
War Inside My Head
Subliminal
Possessed To Skate
Cyco Vision
Pledge Your Allegiance
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