HELLFEST 2019 - Le week-end de Margoth - Troisième partie

HELLFEST 2019 Le week-end de Margoth - Troisième partie (dossier)
 

 

Journée du dimanche

 

 

On arrive déjà à la dernière journée de ce Hellfest qui aura filé à vive allure cette année, entre mon arrivée à Clisson plus tardive que les années précédentes et mon vendredi intempestivement écourté. La clôture ne sera pas mieux niveau coupé court, les obligations professionnelles qui m'attendaient dès le lendemain matin me forçant à enquiller le retour au bercail avant même le couvre-feu de Cendrillon. Malgré tout, et même si ma running order n'était pas forcément très chargée pour ce dimanche, il y aura eu deux bonnes gifles en soirée qui auront eu raison de tout ce qui pouvait passer après. Des bonnes, complètement différentes, mais tout aussi bien senties l'une que l'autre tel le bon aller-retour de papa que les bambins d'aujourd'hui n'auront plus la chance d'en connaître les bienfaits pour la circulation sanguine, faisant que tout le reste ne paraissait que fadasse. Et qu'on quitte le festival sans trop de rancœur finalement.

 

Mais avant les roustes, il fallait se farcir tout le reste de la journée. Une fois encore, avec ma jeune padawan dont la petite formation du « metal, pas toujours très metal, divers et varié pour les nuls » de la veille avait porté ses fruits, encore avide malgré son évidente fatigue de découvrir tout plein de nouvelles choses. Point trop d'exotisme sonore pour la mise en jambe, après le bain de bouche au muscadet, avec les Autrichiens d'Insanity Alert. Pour les yeux un peu plus en revanche tant les bougres y vont de leur petit délire dans leur thrash tendance crossover. Bien que pour le coup, la taille de l'événement a dû leur mettre comme un peu de pression tellement ils m'ont semblé beaucoup plus sages que lorsque je les avais vu à Rennes en fin d'année dernière. Ou alors peut-être est-ce le plus grand éloignement des uns des autres (à comprendre, groupe et public) fait que ça altère sur la transmission d'énergie/adrénaline. Bref, Insanity Alert semble ici bien moins mordant, ce qui ne les empêche nullement de faire les zouaves. L'usine de plaques de mousse en polyéthylène du coin a été dévalisée afin que le groupe brandisse à tout bout de champs des panneaux où sont écrits les paroles, histoire de faciliter le côté karaoké et pallier à l'obstacle de la langue. Le public, malgré les déboires du weekend, le lui rend plutôt pas mal vis-à-vis de l'heure (11h quand même, c'est tôt) sans aller en faire des tonnes non plus. Comme pour s'échauffer gentiment avant Municipal Waste qui jouera une heure après en gros. Ajoutons une mise en son honorable et une clôture avec cette sympathique revisite d'Iron Maiden, rebaptisée « Run To The Pit », voilà qui te fout une gentille banane pour appréhender la journée du bon pied.

 

On se décale un peu latéralement sur la première Maintage où Nova Twins fait son entrée en scène, après une fin de balance apparemment délicate (mais que le public aura transformé en moment bon enfant). Les deux Londoniennes ont beau être encore jeunes – à peine la petite vingtaine – elles ne cessent de gravir les échelons à vitesse vertigineuse. Alors qu'il n'y a pas encore de véritable album (deux EPs seulement), ça se fait des dates en (petites) salles en co-tête d'affiche, et ça aligne quelques premières parties prestigieuses comme celle de la date française de Prophets Of Rage. Et clairement, même si j'apprécie leur hip-hop/punk qui ne manque pas de mordant alors qu'il n'est finalement que dans sa forme la plus embryonnaire, j'avoue que les voir sur cette scène, même si l'horaire est encore tôt, me laisse perplexe. Au vu du stade juvénile de leur carrière, de leur faible expérience et du reste de la scène metal qui ne manque pas de prétendants confidentiels, talentueux et blindés d'une plus grande expérience et CV discographique, je trouve ça vraiment too much tant un Trepalium, par exemple, aurait pleinement mérité ce créneau. Et à voir comment les deux petits bouts d'adulescentes tout de flashy grimées et de leur batteur de tournée semblent à la peine pour combler une si grande scène, on se dit que Nova Twins aurait eu meilleure place à une Warzone dont la taille plus raisonnable et l'ambiance dédiée aurait sans doute mieux mis en valeur leur show. Et clairement, le début a été un peu froid et statique malgré le lâcher d'un « Bassline Bitch », méchamment groovy, en guise d'entame, tant du côté de la scène que de la fosse composée sans doute principalement de découvrateurs curieux. Qui découvriront une musique aussi rageuse/spontanée que profondément ancrée dans l'urbain ultra-groovy où la basse plus ou moins triturée d'effets prédomine. Malgré tout, fort heureusement, la glace fond progressivement, d'un côté comme de l'autre, Nova Twins durcissant un grand coup le ton en bout de course avec une chanteuse s'imposant comme un vrai pois sauteur qui sait haranguer le bout de foule que la limite des câbles lui permet. Ce qui fait que le trio quitte les lieux en ayant laissé une empreinte autrement plus positive que lors de son entrée en scène. Sauf que maintenant, on aimerait bien que vous vous calmiez un peu avec le live et que vous crachiez un peu votre hargne en studio pour un premier vrai album long format mesdemoiselles. Vu à la hauteur où vous lorgnez, il serait peut-être temps de justifier pleinement le fait d'investir ce genre de place privilégiée.

 

Petit moment de creux où l'heure était clairement à la promenade en quête éventuelle d'heureuse découverte musicale. Avec un court arrêt en Warzone pour voir un peu ce que pouvait être Brutus que je ne connaissais absolument pas à ce moment-là. Et, depuis, qui ne cesse de faire parler de lui, que ce soit dans la team CoreAndCo ou chez d'autres confrères divers et variés. Ce qui a donné la révélation à ma jeune padawan que, oui, les gens derrière la batterie pouvaient s'imposer comme des frontmen également, quand bien même ce ne soit pas des cas courants. En l’occurrence, pour Brutus, on parlera de frontwoman qui assure autant le micro que les fûts, ici placés en avant latéral de scène, histoire d'amener un contact d'autant plus franc. Pour une performance somme toute honorable malgré qu'elle ne soit pas toujours très juste dans son chant (mais intransigeante avec ses baguettes), compte tenu de la difficulté de l'exercice. Malheureusement pour eux, je dois bien admettre être restée totalement de marbre face à leur post-core/post-rock apparemment riche et personnel dont je n'ai finalement pas retenu grand-chose de particulier. Mais bon, n'étant pas forcément très connaisseuse et amatrice de ce genre de délire « post » et « core » et autre maïs transgénique irradié au micro-onde, je pense que j'ai dû louper deux ou trois petites choses dans leur musique afin de cerner véritablement le délire. C'est donc après quelques titres que l'on décide de voir ailleurs ce qu'il se passe jusqu'à retrouver des potes normands sous la Altar qui attendaient patiemment Revocation. Que l'on a eu tôt fait de fuir également, le délire s'avérant un brin trop chargé et massif. Tout ça pour finir par s'arrêter sous la Valley, que je n'avais finalement pas encore foulée cette année – et ne m'y investis finalement que trop peu d'ailleurs en général, ce qui est un point fort dommageable – pour découvrir un peu un certain Messa. Bonne pioche cette fois : mon élève découvre ainsi une nouvelle facette du style qui l'a d'abord laissé perplexe avant de l'apprécier pleinement en se posant tranquillement afin de se laisser envahir par toutes ces vibes doom qui ne manquent pas d'ambiances occulto-psyché à l'ancienne qui vont bien. Et de mon oreille plus aguerrie de découvrir un gros lorgne vers des teintes tantôt jazzy, tantôt bluesy du plus bel effet. Les Italiens démontrent donc qu'il y a de la personnalité et de la créativité à revendre malgré leur affiliation à un style primitif saturé de groupes pas toujours très qualitatifs. Bref, ça a été un vrai plaisir de se laisser envahir par cette continuelle oscillation typée Grand Huit entre lenteur écrasante blindée d'ambiances et explosions d'intensité profondément trippantes. Autant dire, je ne m'attendais à rien avec Messa mais je n'ai pas été déçue !

 

Quand bien même les Transalpins ont pris un malin plaisir de nous poser un grand coup, il n'y a pas forcément le temps de trop moufeter une fois leur dernière note jouée. Il fallait dissiper les brumes cotonneuses de l'esprit histoire d'enchaîner avec Death Angel en Mainstage 2. De toute manière, quand bien même il pouvait en rester des restes, on pouvait compter sur eux pour foutre un bon coup dans l'arrière-train afin de reprendre pleine possession de ses moyens. Et en terme de bonne prestation thrash avec énergie dynamisme, sympathie et bon son, les bougres n'ont pas fait de quartier pour notre plus grand plaisir. Qui s'estompe malheureusement trop rapidement tant Death Angel quitte les planches (trop) rapidement après une petite quarantaine de minutes qui a filé à une allure aussi effrénée que les notes fusant lors d'un solo de Jeff Waters (Annihilator). C'est un point qui est toujours frustrant avec eux – de la même manière que les Canadiens sus-cités d'ailleurs – c'est sans nul doute cette reconnaissance toute relative, les reléguant perpétuellement en rôles de seconds couteaux. Parce que franchement, il y a tout un tas de titres qui auraient mérité d'être joué en plus. Mais bon, tant pis, la vie est injuste, c'est comme ça, on le sait tous.

 

Nouveau moment de creux de running order. Où Yob nous aura permis de bien dormir, littéralement, à l'ombre de la Valley. Avant de prendre congé de ma jeune padawan qui s'octroie une pause camping tandis que je reste sur place à droite et à gauche. Fuyant farouchement les Mainstage dès lors que j'aperçois Matt Heafy sur l'écran tant je n'ai jamais pu voir Trivium en peinture et ce, depuis ses débuts. Scènes principales que je réinvestis une fois les Américains sortis de scène pour en voir d'autres d'un tout autre délire : Clutch que je n'avais encore jamais vu en live. Qui m'aura laissé pantoise d'un point de vue purement scénique. Ça sent le rodé réchauffé typiquement amerloque où tout est linéaire avec le minimum (pour ne pas dire néant) de communication entre groupe et public. Heureusement pour eux, il y a ce petit effet que l'on avait déjà eu la veille avec ZZ Top, à savoir que la musique se suffit amplement à elle-même pour qu'on sorte de la prestation sur un bon mood. On se laisse envahir de tant de feeling et de groovy jusqu'à ce que ça nous habite totalement, qu'importe où le groupe va puiser sa matière. On remarquera d'ailleurs, que celle-ci fait la part belle à son petit dernier (logique) et son avant-dernier, Psychic Warfare, au détriment d'un référentiel tel Earth Rocker, tout juste abordé avec « The Face » (moins logique, surtout compte tenu du fait qu'on soit dans un festival). Étrange choix de setlist mais ça n'enlève en rien le caractère plaisant du moment, à défaut d'être véritablement foufou.

 

Direction l'Altar pour une bonne dose de death dans les dents avec Immolation. C'est qu'entre le défilé des ancêtres du hard rock/classic rock de la veille et les précédentes prestations de styles variés mais pas si brutaux que cela, il fallait bien une bonne dose de metal extrême pur et dur. Celui qui te déchausse les dents en deux vibrations de blast. Une batterie un brin à la masse qui est d'ailleurs le seul petit point noir à retenir de cette prestation bien que ça n'a pas non plus été foncièrement dérangeant, hormis peut-être pour les connaisseurs les plus exigeants. Parce qu'au final, ça ne change en rien cette débauche redoutable d'efficacité en barre. Et ce, malgré la chaleur – pas si insupportable que certains aiment à le prétendre, surtout lorsqu'on compare ces 30 petits degrés à l'édition fournaise d'il y a deux ans – et de la faire avec la plus grande sobriété et simplicité du monde. Et pas de temps mort bien entendu, c'est pour les lavettes. Immolation nous enflamme bien, sans doute bien mieux que ne le feront ces planplans automatiques de Cannibal Corpse plus tard dans la soirée.

 

Tandis que la Temple se garnit dangereusement du public le plus folkeux et/ou « viking en plastique » pour Skald, je préfère rallier les Mainstages pour une grosse collation spectacle, aussi bourrative qu'épicée. Avec le show d'Anthrax devant les yeux. Qui ne m'intéressaient nullement étant donné que ce n'est pas forcément l'un des gros du thrash qui m'a beaucoup touché – hormis sur quelques frasques de l'ère John Bush, fort étonnamment – dans le style. Et puis, en dehors de toute considération musicale, il y a toujours eu un truc dans l'attitude qui me reste en travers, Joey Belladona en tête, sans que je ne puisse réellement expliquer pourquoi. J'ai pourtant été cette fois-ci fort étonnée de cette performance. Le groupe semblait dans de bonnes pré-dispositions niveau conviction contrairement à ce que j'avais pu entrevoir en 2016. D'autant plus que niveau setlist, il n'y avait pas de quartier : que de la bonne vieillerie et un peu de (bon) neuf tiré de Worship Music. Histoire que les fans s'éclatent sans encombres et sans temps mort. Du tout bon pour les amateurs de cette part du Big Four. Après, ça ne va pas me rapprocher d'Anthrax pour autant mais parfois, il faut savoir faire preuve d'esprit critique et accorder des honneurs quand ça le mérite. Quand bien même ça ne nous touche pas forcément.

 

Lynyrd Skynyrd qui prend le relais sur la première Mainstage est un cas m'ayant bien plus touchée. Et ce, quand bien même, le combo reste dans une configuration scénique très sobre et simpliste, comme si l'on était juste à l'un de leur énième concert. Sauf que dans nos têtes, l'on sait que c'est sans doute l'un des derniers. Vu l'âge des mecs et la quasi-cinquantaine d'années de carrière au compteur, il y a fort à parier qu'ils tiennent bel et bien parole de leur retraite. Et lorsqu'on les voit aujourd'hui, on s'imagine fort bien qu'ils couleront des jours paisibles dans un patelin paumé de leur Floride natale où les mecs jameront éventuellement une fois tous les trente-six du mois dans l'unique pub du bled, histoire de se faire plaisir en toute quiétude. Bon, ok, la vérité sera sans doute toute autre mais on s'en fout un peu : ils auront quand même mené une belle carrière et auront marqué au fer rouge le southern rock. Et que c'est un véritable plaisir d'avoir pu les voir une fois avant l'arrêt total du groupe. Non, ça a été, pour ma part, une claque même. Sans qu'on ait besoin d'attendre de quelconques artifices scéniques. La musique se suffit à elle-même au même titre qu'un ZZ Top la veille. Et étant plus au fait de Lynyrd Skynyrd par rapport à Gibons & co, autant dire que le feeling s'est installé instantanément jusqu'à résonner de toute part dans ma carcasse. Un moment magique avec tout plein d'émotions dont la conclusion m'aura laissée sur un beau cas de conscience : le groupe bavant un peu par-delà de son créneau alloué – fait tellement rarissime au Hellfest que ça mérite d'être souligné – avec son ultime « Free Bird » à rallonge hyper chargé en émotions, dois-je rester, à bien miroiter cette petite montée lacrymale intempestive, ou dois-je rallier la Temple pour pouvoir assister à Emperor dans son entièreté ? Tant pis, au diable la ponctualité, le moment était trop beau pour que je ne me permette pas de sentir comme une petite larmichette couler sur la joue droite d'enfin entendre en live cet indéboulonnable classique que j'adore. C'était sans doute la dernière fois après tout...

 

Malgré tout, pas le temps de se remettre de ses émotions. A peine les vieux briscards partis se la couler douce dans les loges que je me dirige au pas de course vers la Temple, histoire de ne pas trop en louper non plus. C'est d'ailleurs dans ce genre de moment que l'on regrette le plus d'être dans un festival de cette ampleur tant se farcir le bain de foule pour faire un trajet qui te prendrait à peine deux minutes en temps normal est quand même fort pénible. Par chance, être perché sur son petit nuage permet de relativiser quelque peu ce genre d'inconvénients. Jusqu'à enfin parvenir jusqu'aux Norvégiens qui, malgré le changement hyper abrupt d'ambiance (passer du southern rock à du black metal sans transitions, check !), permettent de prolonger la promenade au septième ciel. Mieux, d'atteindre un nuage encore plus haut. Car niveau claquasse, Emperor se pose là. Chose qui ne m'a guère étonnée puisque je faisais partie des veinards qui squattaient les crash barrières lors de leur concert de reformation sous la pluie et l'orage lors du Hellfest de 2007. C'est d'ailleurs lorsqu'on repense à ça, à posteriori, que l'on se rend compte de l'évolution du festival, de ses festivaliers et des modes musicales. Tête d'affiche de la journée en Mainstage (qui ralliait une bonne tripotée des festivaliers présents) il y a douze ans, tête d'affiche encore aujourd'hui mais d'un « malheureux petit hangar » (avec l'assistance qui va proportionnellement avec), c'est sûr qu'il y a de l'eau qui a coulé sous les ponts. Et pourtant, si je garde un vif souvenir du concert lorsque j'étais adolescente – le côté plein air avec de l'orage amenait une vraie plus-value majestueuse – ce changement drastique de configuration leur va comme un gant. Le côté plus cloîtré met en valeur les jeux de lumière qui s'accordent à merveille avec la musique, permettant ainsi d'installer comme il se doit une ambiance toute particulière qui ne peut que laisser baba. Sans même avoir besoin de rhum, c'est dire. Le son, en plus de cela, était assez ébouriffant et ce, malgré mon placement pas spécialement optimal afin de bénéficier de la meilleure qualité. Autant dire, Emperor est venu, fier et conquérant, pour tous nous laisser à genoux. La larmichette sur la joue gauche histoire d'en avoir des deux côtés n'était peut-être pas là mais elle n'était clairement pas loin. L'érection des poils de bras, voilà qui est déjà pas mal vous me direz. Après, de toute manière, lorsqu'on voit la qualité du répertoire, il ne pouvait clairement pas être autrement...

 

Après ce joli aller-retour des familles qui fait du bien par où il passe, il faut l'admettre : j'étais tellement sonnée que l'on peut considérer que mon Hellfest était bel et bien terminé. Et ce, même si j'ai traîné un peu plus sur le site avant de reprendre la route. Mais bon, les bouts de Slash en solo en compagnie de Myles Kennedy, de Carpathian Forest ou encore de Slayer pris en dilettante ont paru quand même bien fadasses. Bon, pour ce dernier, quand bien même cela marquait un adieu, ce n'était pas très surprenant : voir Slayer une fois, c'est cool pour le côté « wahou » des classiques mais pas vraiment d'intérêt d'en voir d'autres tant les mecs sont statiques et amorphes sur leur bout de scène. Un schéma qui semblait se reproduire malgré la présence de gimmicks scéniques histoire de marquer le coup. Le flot de délicatesse (euphémisme...) de Carpathian Forest, c'était bien rigolo le temps de deux ou trois chansons puis bon, bof bof quoi... Et pour le guitariste chapeauté, au moins m'a-t-il permis de prendre conscience de ce qui me chagrinait réellement : j'ai beau avoir aimé, et apprécie toujours, les trois premiers albums d'Alter Bridge, le manque de renouvellement des lignes vocales de Myles Kennedy expliquent pourquoi j'ai lâché l'affaire depuis lors. C'est sûr que lorsqu'on entend un morceau écrit par Slash, à l'univers bien différent, et que l'on se demande continuellement si ce n'est pas une reprise d'Alter Bridge avec quelques branlettes de manche bonus, ça fait office de révélation de quelque chose que je ne m'expliquais pas (et ne cherchais même pas à comprendre d'ailleurs).

photo de Margoth
le 28/10/2019

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