Compilation - Combat Nasal vol.11

Chronique CD album (1:12:32)

chronique Compilation - Combat Nasal vol.11

« Onze, onze, pour un-euh coupe, à taper dans l’ballon, pour êtr-euh les champions… »

 

Bah quoi? Vous ne regardiez pas les dessins animés quand vous étiez minots **** ...en 1981 ****?

Comment? Z’êtes pas des vieux croutons, vous? Bande de bachi-bouzouks! Sales jeunes!

 

Hum, il est vrai que je suis irritable quand mon sonotone déconne... 

 

Etrangement, bien que je me foute du foot (… et parfois que je foute du foutre dans la touffe – mon amour des allitérations me perdra!), c’est la petite musique qui vient me hanter à l’heure de vous causer du dernier en date des volumes de la compilation Combat Nasal. Ah le pouvoir des nombres! Vivement le n°666, tiens, que j’ai du Maiden dans le crâne!

 

Bon, après tout ce temps et ce gros paquet de chroniques, je ne vous referai le topo habituel sur cette fameuse compil’ qu’en mode lapidaire. Voici donc: Arno Strobl & son pote Mazak, compil gratos, le « nez plus ultra » du metal non signé. L’intérêt de la chose – outre son prix accessible à toutes les bourses, même les plus castrées –, ce sont ces petits coups de cœur inattendus qui vous tombent dessus sans prévenir, au fur et à mesure que se déroule la tracklist, et que défilent les chouettes incongruités métalliques. Vous me direz, c’est censé être le propre de toute compil’ qui se respecte. Certes. Sauf que là on ne parle pas « objectifs », mais « résultats ».

 

...Et une fois encore, on n’y coupe pas.

 

Préparez-vous donc à vous faire méchamment mordiller le lobe de l’oreille par Anup Sastry, dont le djent instrumental et virtuose va faire frissonner de plaisir les fans d’Animals As Leaders, ainsi que par Moron Police – que vous devriez déjà connaitre, mécréants, si vous nous lisiez avec assiduité – dont le metal enlevé, accrocheur et un gros poil FNMien (ainsi que nawak, bien que le morceau « Cabo » n’en soit pas la démonstration la plus flagrante) est tout bonnement irrésistible. Au titre des bonnes surprises, on notera encore le thrash musclé, instrumental et intelligemment atypique de Krimh – groupe de Kerim Lechner, ex-batteur chez Decapitated – qui clôt l’aventure avec maestria, l’epic sympho-black roots-mais-pas-croûte de Maleficentia, Monument of Misanthropy et son death brutal aux faux airs de petit-frère de Benighted, le thrash féminin acéré de Except One ou encore l’indus menaçant et groovy d’Obszön Geschöpf (dont on vous avait également causouillé ici-même).  

 

Certes les expériences « S.U.P. se la joue gothique metal lancinant » de Orob, « Eros Necropsique revient par la fenêtre Medieval Heavy Black » de Abinaya et les chougneries dandy de Talanas ne séduiront pas la frange la plus lapin-jaune de l’auditoire. De même la touche « old-Obituary / old-Asphyx goes HxCx » de The Cleaner ou le hardcore tout vénère mais terriblement classique de Indust ne devraient pas bouleverser votre approche des musiques amplifiées. M’enfin il en faut pour tous les goûts, porteurs de dentelles et de bandanas compris!

 

Bref, écoute-moi bien Kevin / Karine / Karim: arrête donc de perdre ton temps à lire les présentes inepties du chroniqueur à grandes oreilles et va plutôt arroser les tiennes, d’oreilles, à grandes rasades de ces 16 morceaux allant du nez-patant au nez-pas-mal.

Allez zou: clique ici.

 

 

 

 

 

 

La chronique, version courte: Combat Nasal vol.11, ce sont 16 nouveaux morceaux, 16 univers métalliques différents, 16 occasions de saigner du nez et des oreilles – dont certaines valent carrément le prix de la consultation chez l’O.R.L. (noms de code: Anup Sastry, Moron Police, Krimh)

 

photo de Cglaume
le 03/12/2014

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