Brutal Assault 2019 : le guide du routard - Les « vous avez intérêt de déchirer autant que sur disque parce que c'est mon dépucelage »

Brutal Assault 2019 : le guide du routard Les « vous avez intérêt de déchirer autant que sur disque parce que c'est mon dépucelage » (dossier)
 

 

Anaal Nathrakh

 

 

Ok, ça fait belle lurette qu'il est passé le divin Eschaton, de la même manière que les autres joyeusetés schizoïdes profondément jouissantes. Même moi qui suis moins sévère que Cromy, j'ai été déçue du petit dernier, A New Kind Of Horror. C'est qu'Anaal Nathrakh, c'est plus ce que c'était. Mais bon, malgré tout, je me dois de les voir en live au moins une fois. Pour supporter les trucs plus récents moyens/bof et m'extasier des merveilles d'un passé qui semble de plus en plus révolu au fil des albums qui passent. Parce qu'il paraît que ça vaut le coup d'oeil, ne serait-ce que pour ce putain de chanteur apparemment impressionnant. Encore faut-il que la mise en son suive bien entendu...

 

Nos articles sur Anaal Nathrakh

Chronique de Desideratum (2014)

Chronique de The Whole Of The Law (2016)

Chronique de A New Kind Of Horror (2018)

 

 

 

Demolition Hammer

 

 

Culte ! On se fiche un peu de savoir si la reformation est opportuniste et mercantile ou non, ça n'empêche pas que Demolition Hammer a su marquer sa niche thrash de manière musclée avec deux excellents brûlots – un peu trop mésestimés – au début des années 90 : Torture Existence (1990) et Epidemic Of Violence (1992). Et qu'apparemment, de ouïe-dire de mon entourage, ça envoyait sévèrement bien sur les planches malgré les années de break, les rides et les cheveux blancs. Soit, ça peut se tenter !

 

 

 

Diablo Swing Orchestra

 

 

Qu'on ne se le cache pas : Diablo Swing Orchestra est l'argument de ma venue au Brutal Assault. Parce que Ben Barbaud s'en fout totalement et ne semble pas motivé à les faire jouer en terres clissonaises alors que cela pourrait entretenir une jolie image au Hellfest sur sa capacité à faire venir des groupes rares et improbables qu'il a tendance à perdre aujourd'hui. En tout cas, Diablo Swing Orchestra a tout dans sa besace pour livrer une prestation incroyable, entre cabaret, ambiances burtonesques et Broadway metallisés. D'autant plus qu'il pourrait s'avérer intéressant de voir comment sa nouvelle vocaliste se réappropriera l'ancien répertoire aux voix lyriques/burlesques, diamétralement opposées au registre, plus pop, qu'elle a pu nous montrer dans l'excellent Pacifisticuffs.

 

Nos articles sur Diablo Swing Orchestra

Chronique de Pandora's Piñata (2012)

Chronique de Pacifisticuffs (2017)

 

 

 

Dr. Living Dead!

 

 

Si Cosmic Conqueror, le dernier album en date de Dr. Living Dead! n'était pas très folichon à écouter dans sa chaumière, ça n'empêche que les Suédois ont du bon répertoire qui traîne en stock. Et qu'il paraît qu'il sait le restituer de manière bien fifolle sur les planches d'après les dires de notre lapinou. Ce qui constitue un très bon argument, il faut le reconnaître.

 

Nos articles sur Dr. Living Dead!

Chronique de Cosmic Conqueror (2017)

 

 

 

Electric Wizard

 

 

Histoire de se poser entre deux pogos, le doom hautement psyché d'Electric Wizard peut se révéler extrêmement efficace. Ou comment être aussi défonc' qu'après avoir fumer la récolte du jardin d'un Bob Marley Jr, juste en musique. Avec un brin de provocation un chouïa subversive – les affiches de concert et certaines jaquettes puant le cul malsain valent souvent leur pesant de cacahuète – voilà de quoi bien happer dans un trip fascinant où le bad n'est jamais bien loin.

 

Nos articles sur Electric Wizard

Chronique de Electric Wizard (1995)

Chronique de Come My Fanatics... (1997)

Chronique de Supercoven (1998)

Chronique de Dopethrone (2000)

Chronique de Let Us Prey (2002)

Chronique de We Live (2004)

Chronique de The House On The Borderland (2008)

Chronique de Black Masses (2010)

Chronique de Legalise Drugs & Murder (2012)

Chronique de Time To Die (2014)

Chronique de Wizard Bloody Wizard (2017)

 

 

 

EyeHateGod

 

 

J'ai toujours eu la poisse avec EyeHateGod en festival. Soit le groupe annule pour diverses raisons, soit ils passent en même temps qu'un autre combo prioritaire dans ma running order, autant dire que j'ai l'espoir d'enfin les voir cette fois-ci. Même si c'est risqué tant ils sont capables de se planter misérablement sur les planches comme les échos que j'ai pu avoir écho de leur performance au Hellfest 2018. Mais d'un autre côté, après avoir partiellement vu Abbath dans sa forme la plus pitoyable, EyeHateGod peuvent-ils faire pire ?

 

Nos articles sur EyeHateGod

Chronique de In The Name Of Suffering (1992)

Chronique de Take As Needed For Pain (1993)

Interview de Mike Williams (chant) du 17/06/2011

 

 

 

Hellhammer

 

 

Même si on est loin d'avoir la même élégance et classe que Celtic Frost et Triptykon avec Hellhammer, il faut admettre que c'est quand même tentant d'assister à une prestation de cette série de concerts revival inattendue. De quoi pleinement se rendre compte la marge d'évolution artistique de Thomas Gabriel Fischer tant on partait de loin avec Hellhammer, primitif, minimaliste et furieusement cradingue au possible. Qui a eu son importance historique tant il a su inspirer dans la création et développement du black metal, au même titre que Venom et Bathory.

 

 

 

Hypocrisy

 

 

Clairement, voir Hypocrisy à l'affiche plutôt que Pain, l'autre groupe de Peter Tägtgren donc, ça m'emballe furieusement ! Parce qu'en terme de death mélodique, on touche le haut du panier pour le coup. Et que son leader reste quand même une sacrée figure metallique, que ce soit via sa musique que pour ses talents de producteur.

 

Nos articles sur Hypocrisy

Chronique de A Taste Of Extreme Divinity (2009)

 

 

 

Jinjer

 

 

Je l'avais dit dans ma chronique du dernier EP de Jinjer, Micro, que j'avais regretté de ne pas les avoir été les voir au dernier Motocultor. « Parce que c'est du metalcore, c'est donc de la merde » je me disais. Alors qu'au final, pas tant que ça. Donc, là, on va tenter de rattraper tout ça, et avec enthousiasme !

 

Nos articles sur Jinjer

Chronique de Micro (2019)

 

 

 

Kampfar

 

 

Parce que mine de rien, même si j'ai tendance à l'oublier, le pagan black, j'aime bien moi. A contrario du folk qui a tendance à vite me saouler (dans les deux sens du terme). Et que Kampfar nous a livré des pépites magistrales (Profan, bon sang, quelle plaque !) entre quelques opus en demi-teinte. Peut-être que j'irai y faire un tour, histoire de varier les plaisirs donc...

 

Nos articles sur Kampfar

Chronique de Dejevelmarkt (2014)

Chronique de Profan (2015)

Chronique de Ofidians Manifest (2019)

 

 

 

Oceans Of Slumber

 

 

A n'en point douter, Oceans Of Slumber va être un point obligé de mes pérégrinations au Brutal Assault. Entre doom vénère et raffinement autrement plus gotho-progressif, leur répertoire m'avait bien botté sur The Banished Heart. Quand bien même il faut savoir se mettre en condition afin de se prendre tant d'élégance et de nuances tantôt gentillettes (mais toujours spleenesques), tantôt bien ancrées dans l'extrême écrasant.

 

Nos articles sur Oceans Of Slumber

Chronique de The Banished Heart (2018)

 

 

 

Rotting Christ

 

 

La scène grecque possède quand même une scène avec de bons groupes. Tiens, Rotting Christ, par exemple. C'est fou comment leur black teinté de mysticisme se porte bien depuis un bon paquet d'années. Et apparemment, de ce que j'ai entendu du petit dernier fraîchement sorti, The Heretics, ça continue encore et encore. Ce serait donc pas mal d'aller voir un peu ce que ça donne en live quand même !

 

Nos articles sur Rotting Christ

Chronique de Kata Ton Daimona Eaytoy (2013)

Chronique de Rituals (2016)

Chronique de The Heretics (2019)

 

 

 

Venom Prison

 

 

En terme de death à brailleuse qui n'est clairement pas là pour enfiler des perles pour agrémenter son cosplay Disney, les Anglais de Venom Prison sont une bonne pioche. Et même si ni Cromy, ni moi, n'en avons parlé pour le moment dans ces colonnes, leur dernier album, Samsara, poutre sévèrement, en piochant à droite et à gauche niveau influences (Cryptopsy, Nile, Aborted, etc) sans vraiment de limites, n'hésitant d'ailleurs pas à lorgner vers le black ou le hardcore de temps à autre. Bref, que ce soit celui-là ou Animus, son premier méfait, c'est du lourd et ça se doit d'être vu sur les planches !

 

Nos articles sur Venom Prison

Chronique de Animus (2016)

 

 

 

Vuur

 

 

Vuur est sans conteste la seconde raison qui a motivé ma venue au Brutal Assault. Pas pour le groupe en lui-même, son premier album se révélant être un peu trop quelconque dans ses compositions pour du modern prog' afin de pleinement engendrer le coup de cœur. Non, plutôt pour vivre enfin la douce voix d'Anneke Van Giersbergen – dont sa performance est le seul intérêt de cet album, ne se le cachons pas – en live, cette même voix qui m'avait totalement fait péter un plomb lors de ma découverte du Mandylion de The Gathering. Et n'a eu de cesse de m'émouvoir depuis, y compris dans ses péripéties solo. Alors, certes, sans doute aurais-je préféré la voir/entendre dans la mise en valeur de répertoires autres que Vuur (je fantasme toujours d'une tournée commune avec Devin Townsend, Anneke ayant participé à pas mal de ses compositions) mais on ne va pas non plus faire la fine bouche.

 

Nos articles sur Vuur

Chronique de In This Moment We Are Free – Cities (2017)

 

photo de Margoth
le 02/07/2019

1 COMMENTAIRE

cglaume

cglaume le 02/07/2019 à 22:24:48

Dsooooooooooooooooooo !!!

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