Brutal Assault 2019 : le guide du routard - Les « déjà-vu d'une manière ou d'une autre mais toujours un plaisir de s'en reprendre une tranche »

Brutal Assault 2019 : le guide du routard Les « déjà-vu d'une manière ou d'une autre mais toujours un plaisir de s'en reprendre une tranche » (dossier)
 

 

Aborted

 

 

Même si personnellement, mes chouchous en terme de débauche de brutalité death resteront toujours Benighted, il faut admettre que les voisins belges d'Aborted n'ont pas forcément à rougir niveau scénique. Que ce soit en salle ou en fest', Aborted, c'est de la grosse boucherie comme on les aime. Tant sur les planches qu'en-dehors. Bref, c'est pas la berceuse de maman d'avant-coucher et c'est tant mieux !

 

Nos articles sur Aborted

Chronique de The Purity Of Perfection (1999)

Chronique de Slaughter & Apparatus : A Methodical Overture (2007)

Chronique de Strychnine.2013 (2008)

Interview de Svencho (chant) du 12/08/2004

Interview de Sebastien Tuvi (guitare) du 12/06/2008

Live Report au Burn The Hexagon à Paris le 12/04/2009

 

 

 

Animals As Leaders

 

 

Lapinou l'a dit en long, en large et en travers : Animals As Leaders, c'est le bien. Même moi qui ne suis pas dans les délires guitar hero, encore moins quand ça donne dans l'instrumental, ils m'avaient bien sciée quand je les avais vu au Hellfest en 2017. Parce que même si ça se veut autrement plus élitiste que nos compatriotes de Step In Fluid, Animals As Leaders sait jazzéifier et funkiser ses gammes pour les rendre accrocheuses. Et ce, même si ça tricote sévère.

 

Nos articles sur Animals As Leaders

Chronique de Animals As Leaders (2009)

Chronique de Weightless (2011)

Chronique de The Joy Of Motion (2014)

Chronique de The Madness Of Many (2016)

Live Report à Paris le 03/04/2012

 

 

 

Batushka

 

 

Le côté black metal cérémoniel de Batushka divise. Certains crient au génie, les autres au scandale. On pourrait presque dire d'ailleurs qu'ils sont une sorte d'équivalent metal noir à Ghost. Mais bon, quoiqu'on puisse en penser, il serait dommage de ne rester sur de quelconques aprioris négatifs sur les frasques studio en snobant totalement l'aspect live du groupe. Où j'aurais tendance à penser qu'elle prend réellement TOUT son sens. Et peut-être vous donner un autre regard sur cet étrange projet. Ou vous conforter que c'est de la merde. Mais au moins aurez-vous eu l'occasion de voir un spectacle au concept inédit, jusqu'au-boutiste en terme de théâtralité et surtout, riche en ambiances toutes particulières entre extrême et chants grégoriens.

 

Nos articles sur Batushka

Live Report à Rennes le 28/09/2018

 

 

 

Carcass

 

 

En terme de death, il faut bien reconnaître que Carcass a su avoir de l'importance. Et malgré les pauses et diverses séparations la monture d'aujourd'hui sait rendre honneur à ce que ce nom représente. Sur disque comme sur les planches. Après, évidemment, il est du goût de chacun de déterminer ce qu'il préfère chez Carcass : sa première période plus bourrine et grindcore ? Le statut de pionnier du death metal mélodique avec Dark Tranquility à partir de Heartwork ? Ou encore l'entre-deux mondes de Necroticism – Descanting The Insalibrious où le fraîchement arrivé Michael Amott enclenchait un début de pédale douce tout en conservant de l'agressivité bien grasse ? Festival oblige, il y a fort à parier que Carcass partage un minimum son pain. Et que chacun puisse repartir avec au moins quelques miettes.

 

Nos articles sur Carcass

Chronique de Surgical Steel (2013)

Chronique de Surgical Remission / Surplus Steel (2014) https://www.coreandco.fr/chroniques/carcass-surgical-remission-surplus-steel-4839.html

Live Report du Garmonbozia 20 ans de Rennes le 26/10/2018

 

 

 

Carpenter Brut

 

 

C'est rigolo parce que Carpenter Brut, à la base, j'en avais entendu parler parce qu'il avait fait grand bruit dans le monde du jeu vidéo. Une première tornade qui lui a permis de sortir de l'underground de la scène électronique française. Mais vraiment, à cette époque, je n'aurais jamais cru qu'on finirait par les voir un jour à l'affiche des festivals metal. Notamment transformer le Hellfest en boîte de nuit le temps d'un concert. Mais en même temps, ça peut se comprendre : synthwave peut-être mais avec tout plein d'éléments issus du metal. Pas étonnant de voir autant de metalleux se ramasser dans les fosses de ses concerts en salle, jusqu'à limite faire oublier qu'il y a peut-être des geeks et amateurs de musiques électroniques parmi les amateurs du groupe. En tout cas, oui, Carpenter Brut, ce n'est pas du metal pur et dur mais ça n'empêche en rien qu'en live, tu n'as d'autre choix que bouger ton boule tant la fièvre et contagieuse et jouissive.

 

 

 

Destruction

 

 

Parce que j'ai tendance à avoir comme une petite préférence pour l'école allemande du thrash, difficile de faire l'impasse sur Destruction, toujours enclin à nous envoyer une belle déferlante bien sentie derrière les oreilles. Parce que Schmier, c'est le charisme. Et que « Mad Butcher », c'est la vie, rien de plus, rien de moins !

 

Nos articles sur Destruction

Live Report au Europe Under Attack de Marseille le 23/09/2016

 

 

 

Emperor

 

 

Doit-on réellement présenter Emperor ? Un groupe incontournable dans le black metal, une tête pensante à la créativité débordante en la personne d'Ihsahn. Autant dire, il n'y a pas à jouer les vierges effarouchées tant le combo restitue à merveille les différentes atmosphères et le caractère épique de son répertoire. Et que ça donne envie de les voir et revoir, encore et encore !

 

Nos articles sur Emperor

Chronique de In The Nightside Eclipse (1994)

 

 

 

Gost

 

 

Découvert lors de la première partie d'un concert de Carpenter Brut que j'avais assisté en fin d'année dernière, le synthwave de Gost s'avère plutôt convaincant. Si, en soi, on retrouve le même genre de sonorités électro/80's que chez les Hexagonaux, cet Amerloque parvient à s'émanciper un peu en proposant des ambiances plus ancrées horror/new-wave/gothiques, parfois agrémentées de chant, qui rendent plutôt bien pour transformer gentiment une fosse d'irréductibles survivants en dancefloor d'after-2h du mat'.

 

Nos articles sur Gost

Chronique de Behemoth (2015)

 

 

 

Immolation

 

 

En terme de death rugueux, faut admettre qu'Immolation sait envoyer la patate. D'autant plus que ce qui a filtré au sujet de son nouvel album, Atonement, s'avère quand même hyper convaincant (j'ai cru entendre en coulisse que ça avait ravi les oreilles de Cromy, c'est dire !). Et ce, même si je préfère la production moins propre jusqu'à Harnessing Ruin (2005). Bref, les gars, je pense qu'on est tous prêts à se faire cramer dans la fosse !

 

Nos articles sur Immolation

Chronique de Shadows In The Light (2007)

 

 

 

Meshuggah

 

 

En terme de valeur sûre en live, Meshuggah se pose là. Parce que même si je les trouve un peu trop rodés dans l'exercice – à comprendre, que la spontanéité n'a clairement pas sa place – il faut admettre que ça reste quand même une sacrée claque de se prendre l'ogive polyrythmique des Suédois dans les oreilles. Et que c'est fichtrement impressionnant de voir qu'il n'y a pas le moindre pain de travers dans l'interprétation.

 

Nos articles sur Meshuggah

Chronique de Nothing (2002)

Chronique de I (2004)

Chronique de Catch 33 (2005)

Chronique de ObZen (2008)

Chronique de Koloss (2012)

Chronique de The Violent Sleep Of Reason (2016)

 

 

 

Myrkur

 

 

Myrkur, je veux (re)voir ce que ça donne avec une bonne mise en son ! Parce qu'au dernier Motocultor, c'était juste pas possible cette bouillie sonore dégueulasse où il était clairement impossible de transmettre toute la sensibilité, délicatesse et émotions d'un disque tel que Mareridt ! Je persévérerai jusqu'à en être pleinement récompensée, c'est lancé.

 

Nos articles sur Myrkur

Chronique de Mareridt (2017)

Live Report au Motocultor 2018

 

 

 

Napalm Death

 

 

Certes, Napalm Death tourne régulièrement et intensément, à tel point qu'il n'est guère difficile de les voir en live, que ce soit en festoch' ou en salle. Mais bon, ça claque tellement qu'il y a toujours cette petite envie d'y revenir pour se prendre quelques déflagrations grind in-da-face si on n'a pas grand-chose à foutre entre deux concerts. Et il faut admettre que plus le temps passe et plus le numéro de pantin désarticulé sous coke de Barney m'impressionne. C'est qu'il commence à prendre de l'âge le coco après tout...

 

Nos articles sur Napalm Death

Chronique de Bootleged In Japan (1998)

Chronique de Order Of The Leech (2002)

Chronique de The Code Is Red... Long Live The Code (2005)

Chronique de Smeir Campaign (2006)

Chronique de Time Waits For No Slave (2009)

Chronique de Utilitarian (2012)

Chronique de Scum – Remastered 2012 (2012)

Chronique de Apex Predator – Easy Meat (2015)

Chronique de Coded Smears And More Uncommon Slurs (2018)

Live Report à Saint-Nazaire le 13/05/2007

Live Report à Rennes le 14/05/2008

Live Report à Brest le 31/01/2010

Live Report à Paris le 04/03/2012

 

 

 

Prong

 

 

C'est assez rigolo de voir encore beaucoup qui affilient Prong à l'indus'. Les débuts avaient peut-être ce genre d'approche, dans sa dimension la plus organique. Sauf que sa discographie en dents de scie lorgne davantage sur le thrash groovy, le vrai. Vraie est aussi la claquasse que Prong distribue sur les planches. Celle qui te donne envie d'aller les revoir, avec le même enthousiasme que la première fois. Et pas que pour se prendre le classique « Snap Your Fingers, Snap Your Neck », les trois derniers albums en date se révélant fort recommandables.

 

Nos articles sur Prong

Chronique de Ruining Lives (2014)

Chronique de X – No Absolutes (2016)

Chronique de Zero Days (2017)

 

 

 

Sick Of It All

 

 

Même si le hardcore n'est pas trop mon délire, je suis la première à toujours redemander un peu de Sick Of It All quand ils traînent dans les parages. Parce que si ça m'emmerde un peu sur disque, il faut reconnaître que tout prend dimension en live. Et qu'en terme d'énergie distribuée par palettes de 20 tonnes à la minutes, le gang des frères Koller – mais pas si vénères que ça entre deux morceaux – sait y faire !

 

Nos articles sur Sick Of It All

Chronique de Sick Of It All (1987)

Chronique de Just Look Around (1992)

Chronique de Live In A World Full Of Hate (1995)

Chronique de Live In A Dive (2002)

Chronique de Based On A True Story (2010)

Chronique de The Last Act Of Defiance (2014)

Live Report du Persistence Tour à Rouen le 08/12/2010

Live Report à Paris le 25/10/2011

 

 

 

Sodom

 

 

Voilà un groupe qui me fait plaisir à recroiser, au même titre que leurs compatriotes de Destruction. Que ce soit dans les années 80 que plus récemment (je ne me remets toujours pas de In War And Pieces), les Allemands savent y faire pour te pondre des hits bien sentis. Même s'ils ont, comme tout le monde, leurs jours sans (Decision Day, bof, bof). Sur scène par contre, pas question de se lever du pied gauche, ça va envoyer sévère, un point c'est tout !

 

Nos articles sur Sodom

Chronique de In War And Pieces (2010)

Chronique de Epitome Of Torture (2013)

Chronique de Sacred Warpath (2014)

Chronique de Decision Day (2016)

 

 

 

Therion

 

 

Un groupe que je ne me lasse pas de revoir en live... alors même que j'ai franchement du mal avec sa musique sur disque, hormis quelques exceptions près (cette reprise de notre Gainsbourg national, quelle audace !). En même temps, quand tu vois que sa dernière fournée est un triple album, il faut admettre que ça calme bien, Xuxu semblant même avoir abdiqué pour nous le chroniquer. Par chance, en live, Therion se montre bien moins grandiloquent qu'en studio. Moins de sympho d'opérette pour se montrer d'autant plus spectaculaire dans son jeu de scène, impérial, avec ou sans gimmicks de mise en scène. Bon, ok, Snowy Shaw manque à l'appel maintenant mais bon, ça reste toujours bien quand même.

 

Nos articles sur Therion

Chronique de Theli (1996)

Chronique de Gothic Kabbalah (2007)

 

 

 

Voivod

 

 

Voivod, c'est culte ! Voivod, c'est génial ! En musique comme sur scène. Bref, c'est très spécial et vraiment très ciblé niveau auditoire mais quand on accroche, difficile de décrocher. Dommage, les Québécois ne communiqueront pas en français cette fois-ci, contrairement à leur petite sauterie d'anniversaire que j'avais vu à Nantes en fin d'année dernière...

 

Nos articles sur Voivod

Chronique de Phobos (1997)

Chronique de Target Earth (2013)

Chronique de The Wake (2018)

Live Report à Nantes le 30/09/2018

 

 

 

Walls Of Jericho

 

 

Je pense qu'aussi réfractaire que l'on puisse être à tout ce qui peut être estampillé « metalcore », on ne peut qu'adhérer à celui pratiqué par Walls Of Jericho. Enfin, à supposer que ça en soit vraiment mais, en soi, le combo mélange du hardcore avec tout plein de choses issus de la veine la plus extrême du metal, d'où le fait qu'on puisse l'estampiller à cette étiquette. Parce qu'ici, on est loin des niaiseries calibrées à l'américaine qui me répugnent tant. C'est rageux, ça tabasse – madame au micro est loin de faire sa diva chouineuse – et surtout, il y a de la personnalité dans tout ce beau mélange qui se révèle bien plus varié qu'il n'y paraît en premier lieu. Sur planches, c'est d'autant plus jouissif : aucune concession, Walls Of Jericho est un tel rouleau compresseur qu'il est fort compliqué de rester impassible au fond de la fosse les bras croisés.

 

Nos articles sur Walls Of Jericho

Chronique de All Hail The Dead (2004)

Chronique de With Devils Amongst Us All (2006)

Chronique de No One Can Save You From Yourself (2016)

 

 

 

 

photo de Margoth
le 02/07/2019

2 COMMENTAIRES

Xuaterc

Xuaterc le 02/07/2019 à 16:16:09

Visiblement, Myrkur a annulé sa tournée européenne depuis...

Seisachtheion

Seisachtheion le 02/07/2019 à 18:47:09

Yep! Elle est enceinte !

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